OFFICIEL : LES BARRAGE MAROCAINS SONT RÉSISTANTS AUX FORTS TREMBLEMENTS DE TERRE

HIBAPRESS-RABAT
Le Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique de la Région Souss-Massa, Rachid Maddah, a confirmé que l’état des barrages et des aménagements hydrauliques, au niveau de la province de Taroudant, après le séisme du 8 septembre, est sain, normal et fonctionne normalement.
Il a ajouté que les importantes installations hydrauliques de la province de Taroudant (barrage d’Oulouze, barrage de Mokhtar Soussi, barrage d’Abdel Moumen et barrage d’Imi El Khank) n’ont subi aucun dommage suite au tremblement de terre, et continuent d’exercer leurs fonctions habituelles d’approvisionnement en eau potable, d’irrigation et de production d’énergie électrique.
Il a souligné que les équipes d’exploitation de ces barrages continuent de surveiller ces ouvrages d’eau selon le protocole approuvé dans ces cas, en coordination avec la cellule centrale du ministère de l’Equipement et de l’Eau au niveau de la Direction générale de l’Ingénierie hydraulique.
De son côté, Hamou Bensaadot, directeur général de l’ingénierie hydraulique au ministère de l’Equipement et de l’Eau, a révélé qu’immédiatement après le séisme, la Direction générale de l’Ingénierie hydraulique a procédé à un examen de tous les barrages du Royaume, notamment ceux d’Al Haouz, où il a été confirmé que tous les barrages n’étaient exposés à aucun dommage et remplissaient normalement leurs fonctions. Qu’il s’agisse d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, ou de production d’énergie électrique.
Le directeur général de l’Ingénierie hydraulique au ministère de l’Equipement et de l’Eau a expliqué que les barrages du Royaume sont conçus pour être parasismiques selon la norme européenne, car les barrages sont construits pour pouvoir résister aux tremblements de terre les plus violents enregistrés dans l’histoire.
Concernant l’approvisionnement en eau potable des zones sinistrées, le responsable du ministère de l’Equipement et de l’Eau a confirmé que l’eau potable était fournie aux Douars via des camions citernes, notant que le réseau d’eau du centre de Thalassa Nyaacoub, considéré comme le plus touché suite au tremblement de terre, est en cours de réparation, tout en assurant l’approvisionnement continu en eau pour la population.