La police belge arrête deux personnes soupçonnées du meurtre de la jeune marocaine « Firdaus »

La police belge a pu résoudre le mystère du meurtre de la jeune marocaine de 11 ans, « Firdaus », après une attaque armée contre le domicile familial dans la région de Merxem, et a arrêté deux personnes soupçonnées d'être impliquées dans la commission du crime.
Hier mercredi, le juge d'instruction dans l'affaire qui a secoué la Belgique en janvier de l'année dernière a ordonné le placement en détention des deux suspects, selon ce qu'a rapporté la chaîne belge « RTBF ».
Le parquet d'Anvers a indiqué dans un communiqué que les personnes arrêtées étaient soupçonnées d'un assassinat et de trois autres tentatives d'assassinat.
Les deux détenus sont un homme de 21 ans résidant à Bruxelles et une femme de 53 ans originaire de la ville de la Butte.
Le meurtre de l’enfant Firdaus s’est produit en janvier 2023, lorsque des personnes ont ouvert le feu avec une Kalachnikov sur une porte de garage à Merxem, derrière laquelle se trouvait une maison familiale. La victime, Firdaus, a été touchée par l'une des balles, ce qui a précipité sa mort, tandis que son père et deux de ses sœurs ont été légèrement blessés et ont été soignés à l'hôpital.
Plusieurs oncles de la petite fille figuraient dans des affaires de drogue, et la police soupçonna rapidement une agression liée à un règlement de compte entre mafias.
Le Ministère public d'Anvers et la Police judiciaire fédérale (PJF) ont ouvert une enquête sur le meurtre et la tentative de meurtre des trois autres membres de la famille présents le jour des faits. Plus d'un an plus tard, les investigations ont donné lieu à trois perquisitions près de Malines et de Bruxelles.
Au cours de l'enquête, des analyses balistiques et ADN ont permis de découvrir le profil d'une femme de 53 ans déjà répertoriée dans des dossiers criminels liés à la drogue. Elle a été arrêtée lors de perquisitions en compagnie d'un homme de 21 ans originaire d'ailleurs à Bruxelles.
L'enquête se poursuit pour trouver d'autres personnes possibles liées à l'attaque qui a coûté la vie à la jeune fille alors qu'elle était encore jeune.