Des hommes d’affaires marocains continuent d’acquérir des entreprises françaises et une centrale électrique est la prochaine cible

 

Une nouvelle tendance émerge parmi les hommes d’affaires marocains qui, ces derniers temps, acquièrent des entreprises d’origine française ou des participations dans certaines institutions bancaires et d’assurance qui étaient auparavant françaises et dont le capital a été racheté par des investisseurs marocains.

Cette démarche vise à mettre fin à la domination des Français dans certains secteurs tels que l’énergie, où il a été décidé d’acquérir des parts d’une société française dans le groupe énergétique qui gère une centrale électrique vitale dans la région d’Essaouira.

Selon des informations privées, la société française Engie a décidé de vendre sa part dans la société d’Essaouira Energy, propriétaire de la centrale électrique d’Essaouira fonctionnant au charbon.

Louis Yager-Hobson, directeur régional d’Engie en Afrique du Nord, a déclaré dans des interviews que sa société était engagée à se désengager complètement de sa participation dans la société Essaouira Energy.

Yager-Hobson a souligné que des acheteurs potentiels d’origine marocaine souhaitent acquérir les actions d’Engie dans la société qui gère le projet de centrale électrique au charbon à Essaouira, sans révéler l’identité de ces acheteurs.

Il convient de noter que la société française Engie a d’autres projets au Maroc, où elle gère une centrale éolienne d’une capacité de 300 mégawatts dans la ville de Tarfaya, ainsi qu’un projet de construction d’une station de dessalement d’eau, en plus d’une ferme éolienne dans la ville de Dakhla, en partenariat avec la société marocaine d’énergie privée Nareva.

Il est à noter que la société Essaouira Energy est détenue à 33% par Engie, à 35% par Nareva Holding et à 30% par Mitsui & Co Ltd du Japon, tandis que d’autres actionnaires détiennent le reste, sachant que le projet de la centrale thermique d’Essaouira couvre environ un quart des besoins en électricité du royaume et exporte une partie de sa production à l’étranger.

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