ALGÉRIE: LA PRESSION ÉTERNELLE FACE AUX MÉDECINS RÉSIDENTS

L’Algérie n’est pas encore prête à vouloir sortir de sa crise sociétale qui la ronge depuis près de trois ans presque ou la situation dans le pays n’en fini point d’empirer de jour en jour sur tous les plans. En plus des effets qui en découlent, le plus épineux reste le problème compliqué des médecins résidents qui ont beaucoup combattu pour leurs droits, en vain, ils n’ont pas encore pu en tirer le profit qui se doit.

Dans cette perspective, la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH) a dénoncé vigoureusement, lundi, la répression particulièrement brutale de la marche des médecins résidents, dimanche à Oran, faisant plusieurs blessés, dont certains grièvement.

Dans un communiqué, la Ligue dénonce encore une fois la gestion sécuritaire et répressive d’un mouvement de contestation pacifique, mené par le Collectif Autonome des Médecins Résidents Algériens (CAMRA) et dont les adhérents vivent depuis plusieurs mois le blocage des salaires alors que le mois de ramadan est à nos portes.

La LADDH se dit fortement «préoccupée» par «la clochardisation des mœurs et valeurs de notre société», par «la violence faite à l’élite du pays, notamment les médecins et praticiens de la santé, les syndicalistes, les étudiants…», répétitives et continues des manifestations publiques pourtant pacifiques et la comparution devant les tribunaux de ses acteurs avec des lourdes peines encourues».

Il en ressort donc que la politique du bâton est la seule qui persiste du côté des autorités algériennes, qui ne veulent absolument rien savoir ni rien entendre ni faire un véritable pas vers des solutions pacifiques, qui puissent permettre une nouvelle ouverture plus sereine, malheureusement l’Etat algérien reste toujours « hors-jeu ».

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