Plusieurs personnalités de la région du Souss se préparent à un « voyage politique »

A. Latif Baraka : Heba Press

Des dizaines de noms, dont certains éminents et influents dans les provinces de la région Souss-Massa, se préparent à un « voyage politique » avant les prochaines élections au Maroc.

Selon des sources de Heba Press, on s’attend à ce que le Parlement des deux chambres soit également témoin de la présentation de démissions afin de préparer de nouvelles affiliations à des partis.

Nos sources ont ajouté qu’il y a une communication entre les noms prêts à voyager, certains d’entre eux ont discuté directement avec les secrétaires et les dirigeants des partis, tandis que d’autres ont communiqué avec les coordinateurs régionaux pour préparer le « cœur de la Vista », selon l’expression courante parmi les les élus.

L’un des noms du parti connu dans la région Souss-Massa avait récemment rencontré un leader du parti. C’était dans l’une des villas de Marrakech, loin des yeux de la capitale Rabat, et un accord préliminaire avait été trouvé entre les deux partis. L’annonce du rapprochement de ces noms modifierait l’équilibre des pouvoirs dans l’arène partisane du Souss.

Il est également probable qu’il y ait des problèmes internes au sein des partis, qui ont accru le nombre de personnes en colère en leur sein, ou que certains voient venir les contours d’une nouvelle carte politique et veulent mettre le pied en avant, à l’avance, alors que Il y en a d’autres, et leur nombre augmente, qui veulent quitter définitivement les partis au cas où ils ne le feraient pas, certains partiront en raison de poursuites judiciaires, et leurs secrétaires de parti les ont laissés seuls face aux poursuites. les tribunaux.

L’article 61 de la Constitution marocaine stipule que « Quiconque renonce à l’appartenance politique au nom de laquelle il s’est présenté aux élections, ou à l’équipe ou au groupe parlementaire auquel il appartient, est déchu de sa qualité de membre de l’une des deux chambres. » La Cour constitutionnelle déclare le siège vacant, sur saisine du président du Conseil concerné, conformément aux dispositions du règlement intérieur du Conseil concerné, qui précise également les délais et la procédure de saisine de la Cour constitutionnelle.

Les partis politiques n’ont pas réussi à enrayer le phénomène des « voyages politiques » malgré l’accord de plusieurs partis représentés au Parlement sur une charte éthique stipulant de ne pas « voler les élus ». Or, la plupart de ces partis n’adhèrent pas à cette charte, ce qui nuit à la crédibilité de l’action politique et perpétue l’aversion électorale au Maroc, selon les observateurs de la vie politique du pays.

Pour tenter de réduire le phénomène du « nomadisme politique », les nouvelles lois électorales ont donné aux dirigeants des partis le droit de présenter des demandes visant à retirer de leurs fonctions mandataires les parlementaires qui ont changé de « peau politique », comme le stipulait la loi organique de la Chambre des représentants. que les partis ont le droit d’écrire au président de la Chambre des représentants dans le but de demander l’expulsion d’un représentant parlementaire en raison de l’abandon de son affiliation politique.

Selon le mémorandum introductif qui accompagnait la loi organique de la Chambre des Représentants, cette disposition vise à renforcer les mesures d’amendement prises dans le domaine de la lutte contre le phénomène de migration politique, faisant référence à « la déchéance du statut de membre de la Chambre des Représentants ». des représentants de tout représentant qui, pendant la durée de son mandat, a renoncé à son affiliation au parti politique au nom duquel il s’est présenté au conseil.

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