Le Syndicat National de la Presse Marocaine impliqué dans des campagnes de ciblage et de diffamation

Heba Presse – Rabat

Le Syndicat national de la presse marocaine a publié un communiqué dans lequel il exprime sa grande inquiétude et son mécontentement face à une série d’articles et de vidéos qui traitaient en partie de la situation médiatique dans notre pays avec de grands abus, et en une autre partie attaquait le syndicat lui-même, en visant un certain nombre de femmes membres et membres des organes du Syndicat national de la presse marocaine, dans le cadre d’une campagne systématique qui a utilisé… Il contient un langage qui puise dans un dictionnaire plein de diffamation, d’insultes et de diffamation, qui atteint parfois le point d’intimidation individuelle.

La communication indiquait ce qui suit :

Autant nous croyons et tenons à préserver de manière illimitée la liberté d’expression et d’opinion, autant nous soulignons dans la même mesure l’importance de lier cette liberté à la responsabilité et au respect des libertés et de la dignité d’autrui, ce qui nous incite à exprimer ce qui suit:

Le slogan « créer le métier de journaliste », devenu accessible à chacun pour exprimer son opinion à ce sujet, ne donne pas le droit d’induire en erreur les informations fournies et les données exprimées, qui n’ont aucun rapport avec la réalité de la situation exprimée. Au contraire, la non-investigation de l’authenticité des données utilisées pour cibler les personnes occupant des postes à responsabilité dépasse sa portée légitime jusqu’au règlement de compte, non moins dangereux que les excuses qu’elle invoque.
Nous condamnons fermement toutes les expressions imprudentes qui rendent la vie des individus permissives, et le préjudice qu’elles causent va au-delà du préjudice causé à la vie de l’entourage de la personne ciblée. Quelle est la faute des familles des personnes diffamées et quel est l’avantage de s’en prendre directement à elles. les dettes et la vie des individus qui en portent la responsabilité, et comment peut-on comprendre l’intention de critiquer dans un souci de correction dans une telle situation ?
Nous considérons que l’exploitation par certaines personnes d’espaces de communication non réglementés et l’incapacité d’activer des mécanismes juridiques de responsabilité pour la diffamation et l’intimidation commises contre des citoyens, hommes et femmes, encouragent la persistance de la pratique du terrorisme de « poche, de la bouche et de la parole », dans le but de se soumettre les uns les autres et faire du chantage à d’autres moments, et créer du « sabotage ». Toutes les lois, coutumes et valeurs de « Tamgrabit » sont piétinées sous la bannière de la « lutte contre la corruption », tandis que ces gens, avec leurs actions puériles. et comportement, s’éloigner des principes de ce slogan.
Le Syndicat national de la presse marocaine estime, et considère même, qu’un abus flagrant de la liberté d’expression constitue un grave danger pour les acquis d’années de lutte pour les droits de l’homme, et doute même des buts et objectifs derrière cette dilution visant le domaine médiatique.
En toute audace, le syndicat affirme que l’harmonie d’actions irresponsables visant des individus et des institutions, qui s’apparentent à du harcèlement, ciblant la vie privée au point de menacer les familles existantes avec des outils criminels, est une pratique qui vise la liberté d’expression en soi et constitue des actes criminels qui méritent l’ouverture d’une enquête sur toutes les parties impliquées.

C’est pourquoi nous renouvelons notre appel au ministère public et à toutes les autorités compétentes à ouvrir une enquête urgente afin de découvrir tous les fils de ce réseau organisé, de planificateurs et d’exécutants, qui constitue une menace pour la réputation du pays et le caractère sacré de ses institutions. .

L’ambition d’améliorer la profession et de purifier son environnement des impuretés et des épines se heurte aujourd’hui à des papiers mélangés et à des masques divers pour déplorer ce diagnostic commun. Le but est d’empêcher les ateliers de réforme du secteur d’entrer dans le mécanisme juridique pour entretenir le chaos. dont se nourrissent les opposants à la profession et ceux qui infiltrent sa haute autorité, et pour en faire un complot de chantage, à l’intérieur comme à l’extérieur, tous ceux qui contribuent à ce misérable climat de rivalité sont accusés de perpétuer cette situation.
La gravité de ce que commettent ces groupes et individus voyous, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, ne porte pas seulement préjudice au Syndicat national de la presse marocaine – une organisation syndicale et des dirigeants de premier plan – mais s’étend également au fait de nuire systématiquement aux institutions nationales, telles que l’image du Maroc. comme s’il n’avait ni système judiciaire ni ministère public. Il protégeait les droits, l’honneur et la dignité des personnes, et sans organes de contrôle juridique, moral et légal, c’est comme si nous étions face à un pays considéré comme un foyer de chaos et de dépravation, non un état d’institutions qui jouissent de la sécurité et de la stabilité.
Tout en soulignant que la critique légitime du secteur et de ses acteurs est au service du progrès et du développement, le syndicat souligne que cette critique causera un préjudice grave à cette entreprise si ces moyens sales sont utilisés.
C’est pourquoi il appelle chacun à apprécier l’importance de cette étape de l’histoire de notre secteur, à s’abstenir de toute complicité dans l’entretien de cette atmosphère décadente et misérable et à s’orienter vers une discussion profonde et sereine pour formuler des solutions et des visions pour l’avenir du secteur. métier et professionnels.

8- Alors que le syndicat rappelle les priorités du secteur consistant à produire un système juridique qui protège et fortifie la profession et les professionnels, et à s’accrocher au respect de l’éthique professionnelle et des nobles pratiques pour restaurer la réputation de ce secteur, et à valoriser l’élément humain en lui en accélérant le Après la signature de la convention collective, il appelle les journalistes et les travailleurs, hommes et femmes, à séparer le vrai débat du chaos, avec la créativité avec laquelle certains tentent de nous distraire, et à mener à bien les tâches de construction d’un secteur. digne du titre de Quatrième Pouvoir et de « Sa Majesté ».

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