Les universités sportives… exigent une initiative royale pour supprimer les « amoureux des chaises »
Heba Presse / Rabat
Un état de mécontentement et de colère prévaut parmi un grand nombre de Marocains, suite aux résultats négatifs et désastreux dans différents sports révélés par les Jeux olympiques de Paris 2024, après le retour du Maroc avec une seule médaille d’or remportée par le champion du monde Sofiane. El Bakkali dans la compétition du 3 000 mètres steeple, et une médaille de bronze orpheline. L’équipe nationale marocaine de football l’a remportée après avoir battu l’équipe nationale égyptienne par 6-0.
Un certain nombre de pionniers des médias sociaux ont exprimé leur grand mécontentement face aux résultats négatifs et désastreux obtenus, en attribuant la raison à la passion et à l’attachement d’un certain nombre de présidents d’universités sportives à des chaires et à des postes pendant de nombreuses années, certains d’entre eux ayant plus de 22 ans d’expérience. bureau, comme le président d’Abdeljaouad Belhaj, président de la Royal Boxing University, qu’il dirige depuis 2002.
Les Marocains ont exprimé leur profonde colère contre les présidents des universités sportives qui ont vécu pendant de nombreuses années près d’un quart de siècle, en l’absence de résultats positifs ou de stratégies claires dans les domaines sportifs dont ils ont la charge, dans le but d’ouvrir la voie pour de nouveaux talents dotés de fortes compétences pour servir leur pays, le Maroc.
A travers les réseaux sociaux, les Marocains ont appelé à une initiative royale du roi Mohammed VI pour intervenir et remettre de l’ordre, en donnant ses ordres pour restructurer les universités sportives et développer une stratégie particulière pour renforcer le sport olympique dans notre pays, comme cela s’est produit avec le Royal Ligue marocaine de football.
De son côté, le champion du monde marocain de kickboxing et de full contact a appelé les présidents des universités sportives, qui occupent leurs chaires depuis plus de 15 ans, à partir et à remettre les clés pour laisser la place à d’autres compétences capables de manager.
Le journaliste marocain Mohamed Omoussi a écrit sur son blog sur sa page personnelle du réseau social : « Les présidents des universités sportives, accrochés à leurs chaises, sont plongés dans la corruption comme si c’était leur sport préféré ! « Ce ne sont que des exemples miniatures des grands corrompus qui détruisent ce pays dans des domaines autres que le sport. Il est temps de mettre en œuvre le contenu du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en liant la responsabilité à l’obligation de rendre compte. »
Il a ajouté : « Quiconque travaille honnêtement, diligemment et sincèrement est le bienvenu. Quant aux corrompus, leur place n’est pas dans des bureaux luxueux, mais derrière les barreaux des prisons. » Assez de dissimuler la corruption. L’heure est aux comptes et à la justice. Ceux qui siègent sur les trônes des universités sportives, s’accrochent à leurs positions depuis de nombreuses décennies et se noient sans honte dans la corruption, font partie d’un réseau de corruption plus vaste. ronge le corps de cette nation.
Il a conclu en disant : « Nous sommes fatigués de voir les corrompus s’en sortir avec leurs crimes, tandis que le peuple paie le prix de sa corruption. Ces gens, avec leur corruption, retardent le développement du pays tout entier. » Il est temps de brandir le slogan « Il n’y a pas de place pour les corrompus ». Tous ceux qui ont trahi la confiance doivent savoir que l’heure du jugement est venue et que justice reviendra à tous ceux qui ont profité de leur position pour défendre leurs intérêts personnels. Le Maroc mérite mieux, c’est suffisant !
Il est à noter que le Royaume du Maroc a participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, avec 60 athlètes hommes et femmes, représentant 19 sports collectifs et individuels.