Une icône du journalisme sportif et auteur vient de nous quitter: Hussein El Hayani : « Il est temps de partir ».
Repris et traduit de l’Arabe d’après Leila Demnati
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris que Hussein El Hayani, pionnier du journalisme sportif au Maroc, est décédé hier, mardi 21 août, à Rabat, à l’âge de 87 ans, des suites d’une maladie.
Né en 1937 dans la province de Taounate, El Hayani avait une longue histoire dans le journalisme sportif et l’écriture sportive, et a été le premier à publier un journal spécialisé dans le sport en 1966, intitulé « Le Sportif », au prix de 0,50 dirhams l’exemplaire.
Il est le seul journaliste au Maroc à avoir exercé son métier sur différents supports médiatiques : presse écrite, radio et télévision.
Il s’est spécialisé dans toutes sortes de responsabilités, de production et de pratique, telles que l’édition, la description, le traitement, la critique, la supervision de la rédaction et la gestion des journaux pendant plus de 47 ans.
Le regretté, président du club « Médiateur et protecteur de la mémoire sportive », a continué jusqu’au mois d’avril dernier à écrire des posts sur sa page officielle Facebook, critiquant la scène sportive et filmant des vidéos sur sa chaîne YouTube, discutant de sujets sportifs avec audace et sans peur ni préjugés.
Véritable référence, encyclopédie dans le domaine de l’actualité sportive nationale et internationale, il a publié quatre ouvrages, à savoir :
* « Sports marocains, preuves et secrets » en 1992.
* «Larbi Ben Mbarek : Le joueur du siècle » en 2002.
* « Sahil mountasaf allayl » (roman) en 2008.
* « Le roi Hassan II : 54 ans de batailles et de décisions sportives » (livre) en 2024.
Un projet de livre intitulé « Les médias entre développement et aveuglement » a été détruit par les hommes de l’ancien ministre Idriss Basri de l’imprimerie d’Al Anbae à Rabat en 1996.
Avant sa mort, il a écrit une lettre d’adieu publiée par son fils il y a quelques instants sur sa page Facebook officielle : « L’heure du départ a sonné, et j’en suis heureux, et je serai épris du bonheur si le pardon règne entre moi et ceux que j’ai blessés, même avec une blessure légère, et je tenais à cette exigence de toutes mes forces avant de partir, et quitter le monde est un oiseau dans mon cou et dans le cou de toutes les créatures de Dieu, puisque Dieu a voulu que nous ayons un monde qui ait une fin, qui est le passage à l’au-delà, alors ayez pitié de nous jusqu’à ce que nous comprenions la leçon que notre tyrannie matérielle et barbare a ignorée. »
Il n’y a personne d’autre qu’Allah, le Tout-Puissant, qui est Tout-Puissant.
En cette douloureuse occasion, nous demandons à ALLAH Tout-Puissant d’avoir pitié de lui, de lui accorder le repos éternel et de réconforter sa famille, petite et grande.
Copié de D.Moncef Lyazghi
De notre part ici à Hibapress, nous présentons nos sincères condoléances à toute sa famille. Que Allah Ait le défunt en Sa Sainte Miséricorde. Nous sommes à ALLAH et à Lui nous retournons