La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2024: Plus de femmes sur le banc, une tendance qui se confirme lors de Colombie 2024

HIBAPRESS-RABAT-FIFA

Douze sélectionneurs sur les 24 présents à Colombie 2024 sont des femmes. Un record.

  • La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2024™ bat son plein en Colombie

  • Douze sélectionneurs sur les 24 présents au tournoi sont des femmes

  • Elles se sont confiées à la FIFA, lui faisant part de leur « fierté »

Ana Galindo, la sélectionneuse des U-20 mexicaines, avait espéré un meilleur départ pour ses protégées en Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA™. Alors qu’elles menaient 2-0 face au Cameroun au Stade El Campín de Bogotá, les Mexicaines ont finalement dû se contenter de partager les points (2-2). Malgré la frustration et la déception du match nul, Galindo a souri. Elle a souri parce qu’on venait de lui souffler que 12 des 24 sélectionneurs des équipes en lice dans le tournoi étaient des femmes, un record dans l’histoire de la compétition. « Cela me rend fière », a alors confié la coach mexicaine à la FIFA. Lors de Costa Rica 2022, 50% des entraîneurs présents étaient déjà des femmes, mais le tournoi ne comptait alors que 16 équipes, contre 24 aujourd’hui. Un bond a donc été fait lorsque l’on sait que la moyenne historique du tournoi U-20 était de 3,1 femmes sélectionneurs par édition. En 2024, les heureuses élues se nomment : Leah Blayney (Australie), Rosada dos Santos (Brésil), Tye Cindy (Canada), Ana Aguilar (Costa Rica), Angeline Chua (Fidji), Sandrine Singler (France), Kathrin Peter (Allemagne), Ana Galindo (Mexique), Roos Kwakkenbos (Pays-Bas), Sonia Bermúdez (Espagne), Tracey Kevins (États-Unis) et Pamela Conti (Venezuela).

« Nous faisons des progrès », a constaté Galindo. « Cela m’engage à continuer à travailler, car j’ai la responsabilité d’ouvrir des portes pour celles qui viendront après moi ». « Aujourd’hui, il y a peut-être plus d’empathie. Si vous parlez de cycle menstruel, nous avons évidemment beaucoup plus à dire que n’importe quel homme… Mais tactiquement, nous avons aussi quelque chose à apporter. » « C’est formidable », a de son côté déclaré Leah Blayney, la sélectionneuse de l’Australie. « Chaque fois que nous ajoutons une femme sur un banc, nous ajoutons de la qualité. Je suis donc très fière de faire partie de ces entraîneures et je leur souhaite le meilleur pour le tournoi. » Chez les séniors, la tendance est également à la hausse. Lors du Mondial féminin 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande, 12 femmes étaient à la manœuvre, soit le nombre le plus élevé jamais atteint pour cette compétition. À titre comparatif, elles étaient sept en 2015 au Canada et huit quatre ans plus tard en France.

« C’est une bonne statistique », a quant à elle estimé Pamela Conti, la sélectionneuse du Venezuela. « J’espère que lors de la prochaine Coupe du Monde [Féminine], nous serons beaucoup plus nombreuses. Ce n’est pas tant le genre qui compte, mais la façon dont nous nous comportons avec les joueuses. Le plus important, c’est que nous soyons prêtes à relever ces grands défis ». Même joie enfin du côté de Kathrin Peter : « Je suis très heureuse que de plus en plus de femmes s’engagent dans cette voie et fassent ce travail. C’est une bonne chose », a déclaré la sélectionneuse de l’Allemagne après son large succès face aux Vénézuéliennes (5-2). Avant de conclure : « Je suis convaincue que le nombre de femmes entraîneures va augmenter. Le football féminin est en pleine croissance et ce n’est pas fini. »

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