Le malheur de l’afrique du sud persiste: L’ancien président Jacob Zuma, suspendu par le Congrès National Africain (ANC)

HIBAPRESS-RABAT

L’ancien président sud-africain M. Jacob Zuma a été contraint de quitter ses fonctions de président sud-africain en 2018 à la suite d’allégations de corruption et a été mêlé à une querelle politique depuis lors avec le président Cyril Ramaphosa, qui l’a remplacé à la tête du parti et du pays.

Jacob Zuma devrait faire l’objet d’une audience disciplinaire du Congrès National Africain (ANC), après avoir fait campagne contre l’organisation qu’il a autrefois dirigée en tant que chef d’un nouveau Parti politique lors des élections nationales de mai.

Cette audience pourrait conduire à l’exclusion de M. Zuma, 82 ans, de l’ANC, qu’il a rejoint à la fin des années 1950, alors qu’il s’agissait d’un mouvement de libération luttant contre le système de l’apartheid, régi par une minorité blanche.

La rupture de Zuma avec l’ANC a été confirmée en décembre, lorsqu’il est apparu lors d’une conférence de presse et a annoncé qu’il ferait campagne pour le parti MK récemment fondé lors des élections du 29 mai. Il a vivement critiqué M. Ramaphosa, l’accusant même de trahison à un moment donné.

Zuma a été qualifié de figure déstabilisatrice dans le pays le plus industrialisé d’Afrique, mais son parti MK a remporté 14% des suffrages nationaux le 29 mai, lors de la première élection à laquelle il participait, ce qui en a étonné plus d’un.

La part surprenante du MK a été un facteur déterminant dans la perte par l’ANC de sa majorité pour la première fois depuis la fin de l’apartheid en 1994, un résultat historique pour l’Afrique du Sud, qui a conduit à la formation d’un gouvernement de coalition multipartite sans précédent.

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