C/I: LE PRÉSIDENT OUATTARA PRÉTEND UN 3° MANDAT ET LES OPPOSANTS DU FPI DE GBAGBO LA JUGE ANTICONSTITUTIONNELLE

Comme tous les présidents africains qui aiment trop s’attacher au fauteuil de la présidence, M.Ouatara de C/I entend faire de même en voulant briguer un troisième mandat bien qu’il ne l’a pas encore prononcé mais qui l’envisage en 2020.

Il entend donc attendre 2020 pour pouvoir déclarer ouvertement son choix selon » la situation qui prévaudra « afin de chercher à vouloir instaurer la stabilité et permettre au pays d’être dans les meilleures conditions possibles.

Chacun sait qu’une fois les élections approchent, des mesures spéciales entrent en vigueur, ce que conteste dès aujourd’hui l’opposition qui voit cette démarche de l’actuel président comme inadmissible et inacceptable. Les opposants issus de la branche de l’ex président Gbagbo, tentent donc de vouloir stopper cette alternative plus tôt que prévu afin qu’on puisse trouver l’issue qui s’impose !

Toujours est-il, la bataille pour sa succession a déjà commencé, dans un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique, il s’explique :

“La nouvelle Constitution m’autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu’à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d’Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes”, a déclaré M. Ouattara, interrogé sur la possibilité de se représenter.

“Cette déclaration désormais ouverte n’est que pure provocation contre le peuple ivoirien. L’idée d’un troisième mandat, le chef de l’Etat actuel le sait, est anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable en Côte d’Ivoire” a déclaré le président de “Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté” (EDS), le Pr Georges Armand Ouégnin, dans un communiqué.

EDS est une coalition qui regroupe des Partis politiques, des Associations de la société civile et le Front Populaire Ivoirien (FPI), le Parti de l’ex-président Laurent Gbagbo ; Pour EDS, M. Ouattara “devrait donc se résoudre, dès maintenant, à la mise en place d’une CEI consensuelle pour des élections libres, justes et transparentes, élections auxquelles il ne peut se présenter en 2020 mais qui doivent être le gage d’une alternance démocratique et pacifique dans notre pays”.

M. Ouattara saura-t-il tenir compte de toutes ces remarques ? L’avenir le dira…

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