Un pays d’Amérique latine abandonne l’heure d’été pour cette année

Hibapress

Le gouvernement brésilien a décidé mercredi de ne pas instaurer l’heure d’été cette année, justifiant que la sécurité énergétique du pays était assurée.

« Nous avons conclu qu’il n’est pas nécessaire de décréter l’heure d’été », a déclaré le ministre des Mines et de l’Énergie, Alexandre Silveira, lors d’une conférence de presse à Brasília, peu après sa rencontre avec des représentants de l’Opérateur national du système électrique.

Il a précisé que la situation hydrique du pays s’améliore, bien qu’elle reste modeste, ajoutant que le gouvernement envisage éventuellement de réinstaurer cette mesure pour l’été 2025/2026.

Le ministre a expliqué que le pic d’efficacité de l’heure d’été se situe en octobre et novembre, notant que si la mesure était instaurée désormais, son impact serait minime, car sa mise en œuvre nécessiterait un temps de préparation pour s’adapter aux changements.

Selon lui, l’heure d’été ne devrait pas être considérée uniquement sous un angle politique, mais a des implications tant pour le secteur énergétique que pour l’économie en général.

Comparant la situation à celle d’autres pays, il a indiqué que des nations comme la France adoptent l’heure d’été surtout pour des raisons économiques.

L’heure d’été a été instaurée au Brésil pour la première fois en 1931, mais a été suspendue en 2019 sous le gouvernement de Jair Bolsonaro, qui avait fait valoir que les habitudes de consommation avaient évolué, rendant la mesure moins efficace. Cette année, bien que le gouvernement ait envisagé son retour en raison de la sécheresse, la décision finale a été d’y renoncer.

Une enquête récente montre que l’opinion publique est partagée sur le sujet : 47 % des Brésiliens sont favorables au retour de l’heure d’été, tandis qu’une proportion équivalente s’y oppose. D’autres sondages indiquent que 54,9 % de la population soutiennent la mesure, soulignant un intérêt pour sa réintroduction.

Quitter la version mobile