Manipulations des terres communales à Guersif… Les enquêtes pourraient révéler un vaste réseau de corruption

La ville de Guersif vit sous le coup d’une importante affaire de corruption liée à des transferts suspects et à des manipulations de terres communales et dynastiques.

Cette question, longtemps restée dans l’ombre, a commencé à émerger au grand jour après le placement d’un groupe de personnes à la prison locale de Guersif, fin octobre, sur la base d’une enquête judiciaire en cours.

Parties impliquées

L’affaire concerne un groupe d’investisseurs majeurs, parmi lesquels des personnalités influentes dans le domaine immobilier, en plus des employés collectifs qui se sont avérés impliqués dans la falsification de signatures et la correction de documents administratifs liés aux terres dynastiques.

L’un de ces investisseurs serait une personnalité influente et soutenu par l’ancien travailleur, ce qui pose la question de savoir si ces transferts ont été effectués en collusion avec certains responsables de l’administration locale.

L’une des choses les plus marquantes qui circulent dans les milieux judiciaires et médiatiques est que ce dossier pourrait révéler l’implication de personnalités politiques ayant occupé des postes dans des groupes locaux (anciens et actuels députés du trône) et d’intermédiaires bien connus qui font le commerce des terres communales. illégalement, ce qui donne à cette question une dimension politique et une grande dimension juridique.

Détails du cas

Fin octobre 2023, le juge d’instruction du tribunal de Guersif a décidé de placer en détention un groupe d’investisseurs et de salariés, après la révélation d’un ensemble de documents suspects et de documents liés à la cession illégale de terres collectives ou dynastiques à des particuliers ou à des sociétés privées. .

Certains de ces transferts ont été effectués en corrigeant des signatures collectives sans obtenir les autorisations ou l’approbation nécessaires des autorités compétentes, ce qui signifie qu’il existe des violations juridiques évidentes dans ce contexte.

Ces opérations, menées en secret, pourraient avoir conduit à un transfert de propriété de terres fertiles et désignées par l’État à des acteurs privés, ce qui soulève de nombreuses questions sur la manière dont ces transferts ont été effectués et sur la manière dont ils ont été approuvés par les autorités compétentes. .

Des personnalités politiques sont mises en examen

Selon les premières investigations, certains noms politiques sont fortement cités dans ce dossier, notamment ceux d’anciens et actuels députés, qui auraient des relations avec certains courtiers immobiliers.

Ces représentants ont peut-être profité de ces manipulations au détriment des droits des paysans et des propriétaires fonciers indigènes. D’un autre côté, des sources locales indiquent que des transactions non transparentes ont eu lieu en l’absence d’une surveillance stricte de la part des autorités compétentes.

Enquêtes futures et extension possible de l’affaire

Il est prévu que l’enquête s’étende dans les prochains jours pour inclure davantage de personnes susceptibles d’être liées à ces omissions, tant au niveau local que parmi certaines personnalités soupçonnées d’avoir soutenu ces opérations suspectes.

Il est également possible que les enquêtes s’étendent à d’autres parties qui pourraient avoir illégalement bénéficié de ces terres.

Si les recherches s’approfondissent, les investigations risquent de révéler de nouveaux noms, et l’affaire pourrait s’étendre au-delà des frontières de Guercif, vers les provinces voisines, voire jusqu’à un niveau supérieur de responsables.

On craint également que ce dossier n’affecte les partis politiques les plus importants de la région, ce qui pourrait compliquer encore davantage la question et la mettre sous le feu des projecteurs au niveau national.

Dimensions juridiques et juridiques

D’un point de vue juridique, ce dossier constitue une violation flagrante des lois régissant les terres communales et les terres dynastiques, qui sont des terres désignées au profit des résidents locaux, qui ne doivent pas être vendues ou perdues aux investisseurs ou aux particuliers. Cette question pourrait avoir des conséquences majeures sur les droits humains des groupes vulnérables qui ont perdu leurs terres à la suite de ces opérations suspectes, dans la mesure où garantir la protection des droits des résidents locaux fait partie de la responsabilité de l’État dans la gestion de ces terres.

un résumé

Le dossier des transferts suspects et des manipulations des terres communales à Guersif reste un sujet ouvert avec de grandes possibilités dans les semaines à venir.

Les enquêtes en cours pourraient révéler l’implication de hauts responsables dans des opérations illégales, et cette affaire pourrait avoir de graves répercussions politiques et juridiques pour les responsables impliqués.

Si la recherche est approfondie, ce dossier pourrait s’étendre au-delà d’une simple problématique locale, mais pourrait plutôt ouvrir la porte à une révision globale du dossier des terres communales et dynastiques au Maroc dans son ensemble.

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