Xavi : « Messi reste le numéro un »

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Xavi a discuté avec la FIFA de la Coupe du Monde des Clubs 2025 où il attend de voir jouer son ancien coéquipier Leo Messi avec impatience.

  • Xavi et Messi ont été coéquipiers pendant plus de dix ans au FC Barcelone

  • L’Argentin a aidé l’Inter Miami à se qualifier pour la compétition, qui mettra aux prises 32 équipes

  • Le tirage au sort de la phase de groupes a lieu le jeudi 5 décembre

Xavi, le légendaire milieu du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne, a affronté et côtoyé une ribambelle de joueurs impressionnants durant son illustre carrière. Mais s’il y a un joueur qu’il est particulièrement impatient de voir à l’œuvre à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™, c’est bien Lionel Messi.

Xavi : "Messi reste le numéro un"

Le champion du monde 2022 fait partie des nombreuses stars appelées à briller lors de cette nouvelle compétition, qui aura lieu aux États-Unis et mettra aux prises 32 grands clubs issus des six confédérations.

L’Inter Miami a obtenu le droit de représenter le pays hôte en remportant le Supporters’ Shield 2024, trophée décerné au meilleur club de Major League Soccer (MLS) à l’issue de la saison régulière.

Xavi : "Messi reste le numéro un"

Pendant plus de dix ans, Xavi et Messi ont évolué sous le même maillot, aidant le FC Barcelone à effectuer une véritable razzia de titres, dont deux Coupes du Monde des Clubs (2009 et 2011), alors que l’épreuve se disputait sous son ancien format.

Le Barça ayant manqué la qualification pour la nouvelle compétition qui verra le jour en 2025, l’Espagne sera représentée par le Real Madrid – vainqueur de la Ligue des champions de l’UEFA en 2022 et 2024 – et l’Atlético Madrid, qualifié par la voie du classement UEFA.

À l’issue du tirage au sort, qui aura lieu jeudi 5 décembre à Miami, Messi et ses partenaires sauront dans lequel des huit groupes ils ont été versés et connaîtront ainsi l’identité de leurs premiers adversaires. La finale se tiendra au MetLife Stadium le 13 juillet 2025, et 63 matches seront disputés dans le cadre de cette nouvelle mouture de la compétition.

Quand on lui demande quel footballeur actuel il préfère regarder jouer, Xavi n’y va pas par quatre chemins : « C’est toujours Leo. Leo Messi. J’aime voir Barcelone gagner des matches. Il y a beaucoup de footballeurs que j’aime regarder jouer, mais pour moi, en termes de talent, Messi reste le numéro un. »

Outre ses nombreux titres glanés chez les Blaugrana, Xavi a atteint le summum du football mondial en décrochant la Coupe du Monde de la FIFA™ en 2010, ainsi que l’EURO de l’UEFA en 2008 et 2012, avec une Roja dont il était l’infaillible métronome dans l’entrejeu.

« La principale différence entre le Barça et l’équipe d’Espagne, c’était Messi », analyse-t-il. « Ça ne fait aucun doute. Il nous manquait Leo. Nous n’avions pas de joueur capable de faire la différence à lui seul. Cela nous a obligés à miser davantage sur le collectif, mais on a quand même réussi à gagner l’EURO, la Coupe du Monde puis à nouveau l’EURO. Et puis, au Barça, nous avons eu une génération dorée qui a tout gagné. »

Pour Xavi, l’une des particularités de la Coupe du Monde des Clubs est qu’elle opposera des équipes du monde entier n’ayant pas l’occasion de s’affronter en d’autres circonstances, ce qui va les confronter à des approches tactiques et à des styles de jeu dont elles n’ont pas l’habitude.

L’UEFA sera représentée par 12 clubs, la CONMEBOL par six équipes, l’AFC, la CAF et la Concacaf par quatre formations chacune, et l’OFC par un club, tandis que l’Inter Miami représentera le pays hôte.

« C’est une compétition qui me séduit pour plusieurs raisons. On sait qu’il y aura de grands clubs européens qui disputent déjà la Ligue des champions et qui évoluent toujours à très haut niveau. Mais ce sera aussi une vitrine pour les clubs du monde entier. »

« Je pense que cette compétition va marquer un tournant, ce sera une merveilleuse opportunité de voir briller des clubs du monde entier, et les supporters ont sûrement hâte. »

« Quand on devient champion du monde des clubs, on a vraiment l’impression d’être au septième ciel. J’ai eu la chance d’être champion du monde en club et en sélection, et dans les deux cas, on fait face à différents styles de jeu. »

« J’ai joué contre des équipes d’Océanie, d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord, et c’est une expérience extraordinaire. »

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