Cet article a été automatiquement traduit de HIBAPRESS, la version arabe :
Heba Press – Yassin Al-Damiri
L’industrie du ciment est l’une des industries stratégiques les plus importantes qui constituent un pilier fondamental du secteur du bâtiment et de la construction, ce qui en fait une partie intégrante des plans de développement économique et d’infrastructures.
Malgré cette importance, cette industrie soulève de nombreux problèmes, notamment ceux liés à ses impacts environnementaux et sociaux, outre les soupçons de monopole et de cupidité entourant certaines entreprises contrôlant le marché.
« LafargeHolcim » Maroc : des profits étonnants et un monopole controversé
Au Maroc, LafargeHolcim est considéré comme l’un des acteurs les plus importants sur le marché du ciment, car il domine largement le secteur, ce qui a conduit à des prix de ses produits nettement plus élevés par rapport à d’autres pays comme l’Égypte et la Turquie.
Cette réalité soulève des questions sur les mécanismes de régulation du marché et sur l’étendue de la justice économique, en particulier avec l’augmentation continue de la demande de ciment en raison des grands projets dont notre pays est témoin en vue de l’organisation de la Coupe d’Afrique de l’année prochaine et de la Coupe du monde en 2030.
Le parlementaire Abdullah Buano a souligné que l’importation de ciment en provenance de pays comme la Turquie et l’Égypte, y compris les frais d’expédition et de transport, pourrait être beaucoup moins chère que les prix actuels du ciment au Maroc, qui sont contrôlés par de grandes entreprises telles que « LafargeHolcim ».
Des bénéfices énormes et une comparaison intéressante
Des rapports indiquent que les bénéfices de LafargeHolcim Maroc sont les plus élevés au monde et dépassent même ceux de sa société mère en France. Cela est dû aux faibles coûts des matières premières et de la main d’œuvre au Maroc et à l’absence d’un véritable rôle pour le Conseil de la Concurrence. contrôler les prix.
Ces énormes bénéfices s’ajoutent aux grands projets soutenus par l’État, tels que le programme d’aide au logement et les grands projets d’infrastructures en préparation à l’organisation de la Coupe du monde. Cette dynamique a poussé certains militants à exiger l’imposition de taxes supplémentaires sur les entreprises monopolistiques et l’adoption d’une législation réglementant les augmentations de prix, étant donné que le ciment est considéré comme un matériau stratégique qui affecte la sécurité économique du pays.
Impacts environnementaux et sociaux : une dure réalité
En revanche, les zones qui abritent les usines « LafargeHolcim » sont souvent parmi les plus fragiles et marginalisées du Maroc, et c’est un sujet auquel nous consacrerons un reportage dans les prochains jours, car ces zones continuent de connaître un grand appauvrissement en l’absence de véritables projets de développement capables de redorer leur blason auprès des populations affectées.
À cela s’ajoutent de graves dommages environnementaux et sanitaires causés par les cimenteries, depuis la pollution de l’environnement et l’épuisement des ressources naturelles telles que les broussailles, jusqu’à l’impact négatif sur la santé des habitants vivant à proximité de ces usines.
Ces pratiques soulèvent des questions sur l’absence de véritables projets de développement dans ces zones et sur les lacunes du concept d’« entreprise citoyenne », censée créer une valeur ajoutée contribuant à améliorer les conditions de la population et à promouvoir le développement durable.
Un appel au changement
Face à ces défis, il est devenu nécessaire pour le gouvernement marocain de renforcer la législation qui encadre l’activité des cimenteries, d’imposer un contrôle strict des prix, en plus d’imposer une taxe supplémentaire allouée au développement des zones concernées par les cimenteries, et garantir l’engagement des entreprises à adopter des stratégies de développement qui prennent en compte l’environnement et la société.
Bénéficier des expériences internationales en matière de réglementation de cette industrie peut contribuer à atteindre un équilibre entre rentabilité et responsabilité sociale, de manière à répondre aux besoins de développement sans nuire à l’environnement et aux citoyens qui vivent à proximité de ces entreprises.