COMME LE MAROC, L’ALGÉRIE REJETTE LES CENTRES D’ACCUEIL MAIS VAGUE TOUJOURS CONTRE-COURANT SUR D’AUTRES REGISTRES

L’Algérie  commence à se défendre des accusations qui lui avaient été rapprochées par le parterre mondial autour de son geste horrible de maltraiter inhumainement des immigrés sub-sahariens pour les avoir jetés dans le désert dans des conditions jugées insupportables .Une réalité qui n’a pas été trp accepté par l’Algérie pour que son ministre des Affaires Etrangères refait surface depuis qu’il a disparu de la scène nationale et internationale depuis fort longtemps, estimant que  ce sont les gouvernements des pays d’origine de ces victimes «abandonnées» dans le désert qui devraient réagir. Or, il n’y a eu aucune réplique ni répréhension. Même pas une demande d’explications.

Malgré les critiques et la curée médiatique qu’elle subit, l’Algérie « ne cèdera pas aux pressions et n’acceptera jamais l’installation d’un centre d’accueil et d’identification des migrants sur son sol ». Cette position claire de l’Algérie a été encore une fois réitérée, hier, par le ministre des Affaires Etrangères, Abdelkader Messahel.

Le chef de la diplomatie algérienne a affirmé, dans une interview accordée à RFI, qu’«il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention. Nous sommes déjà confrontés aux mêmes problèmes. Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins». Il n’a pas manqué de préciser que «le pays doit lutter contre la migration clandestine, dans le cadre des conventions des Nations unies, dans le cadre de l’arrangement avec les pays d’origine et les pays de transit (…)C’est ce que nous faisons en tous les cas en tant qu’Algérie».

Abdelkader Messahel n’est pas ambigu pour une once: si l’Algérie devait coopérer avec les pays européens, cela ne se fera que dans le cadre des conventions onusiennes. Encore mieux, pour Messahel, l’Europe qui a suffisamment de capacités et de moyens pour gérer la crise migratoire, peut recourir à son imagination pour trouver des solutions.

Comme à son accoutumée et agissant dans le cadre du chantage qu’elle façonne dans ses meilleurs attributions, l’Algérie exige et recommande comme elle aime toujours faire que l’Europe s’occupe personnellement de cette affaire et que les « résolutions de l’ONU » doivent être appliquées…enfin une Algérie qui revient à l’encadrement de l’ONU, ce qu’elle a toujours refusé pour le cas du Sahara Marocain ou elle se désiste sans raison, fuyant sa responsabilité devant l’opinion internationale tout en interdisant à jamais toute visite de Commissions onusiennes ou ONG onusiennes sur son territoire, ce qui signifie que l’Algérie n’a jamais su ou se situe son réel intérêt et vague toujours à contre courant.

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