BOKO HARAM FRAPPE DE NOUVEAU

Quatre personnes ont été tuées lors d’un raid nocturne mené par des jihadistes de Boko Haram sur un camp de déplacés du nord-est du Nigeria, à la frontière camerounaise, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires.

Les insurgés, qui se déplaçaient à vélo et à pied, ont attaqué le camp de déplacés de la ville de Banki vers 0H30 (23h30 GMT) dans la nuit de vendredi à samedi et ont ouvert le feu sur les civils.
« Hier soir, les terroristes de Boko Haram (…) ont tué quatre personnes, en ont blessé quatre autres et ont emporté des vivres avec eux », a expliqué sous couvert d’anonymat un responsable militaire sur place.
Les soldats et des policiers postés à l’extérieur du camp sont intervenus, échangeant des tirs avec les insurgés durant environ une heure, a-t-il ajouté. « Deux terroristes ont été tués dans les combats et le reste s’est enfui, on a récupéré deux fusils ».

Un membre de la milice engagée aux côtés de l’armée contre Boko Haram a confirmé ce bilan à l’AFP.
Les assaillants « ont utilisé des échelles pour escalader le fossé creusé autour du camp afin d’empêcher des incursions de Boko Haram, c’est pourquoi la sécurité à l’entrée du camp a été prise au dépourvu », a indiqué cette source. « Selon toute évidence ils étaient venus voler des vivres ».

Quelques heures plus tard, deux soldats ont été blessés lorsque leur véhicule de patrouille a heurté une mine enterrée par les jihadistes en fuite dans le village de Freetown, à neuf kilomètres de là, a ajouté le milicien.

Banki, qui se trouve à 130 kilomètres au sud-est de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, abrite 45.000 personnes déplacées.

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