Dix stars européennes qui rêvent d’un premier Mondial

HIBAPRESS-RABAT-FIFA

David Alaba, Nicolò Barella, Martin Ødegaard et Andy Robertson font partie des joueurs qui visent une première participation tant attendue au tournoi.

La Coupe du Monde de la FIFA 26™ accueillera 48 équipes, contre 32 auparavant : cela signifie donc que 16 nations européennes, trois de plus qu’auparavant, seront qualifiées pour le tournoi mondial organisé au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Certaines stars du Vieux Continent qui n’ont jamais disputé le Mondial ont donc des chances supplémentaires d’y parvenir.


David Alaba

Autriche

S’il a joué pour deux des plus grands clubs européens, le FC Bayern München et le Real Madrid C. F., amassant au total plus de 30 trophées, David Alaba n’a encore jamais participé à une Coupe du Monde. Aujourd’hui âgé de 32 ans, le légendaire défenseur vit peut-être sa dernière chance d’y remédier, alors que sa sélection attend de renouer avec le Mondial depuis France 1998.

L’Autriche a terminé troisième de son groupe de qualification pour Afrique du Sud 2010 (pour la première campagne d’Alaba) et Brésil 2014, puis quatrième pour Russie 2018 et Qatar 2022. Pour ce dernier tournoi, les Autrichiens ont participé à une demi-finale de barrage, grâce à leurs succès en Ligue des nations de l’UEFA, avant de s’y incliner 2-1 à Cardiff face au Pays de Galles.


Nicolò Barella

Italie

Après s’être révélé avec Cagliari en 2017, le milieu de terrain polyvalent tutoie les sommet à l’Inter Milan et il a désormais honoré plus de 50 sélections en équipe d’Italie, avec laquelle il a remporté l’EURO 2020. Pourtant, il n’a pas encore démontré son talent dans une Coupe du Monde, la faute à deux revers successifs en barrages.

Le premier est intervenu avant Russie 2018, quand les Azzurri se sont inclinés 1-0 contre la Suède sur deux manches, provoquant l’absence de l’Italie au Mondial pour la première fois en 60 ans. Quatre ans plus tard, l’histoire s’est répétée quand la Macédoine du Nord a assommé les quadruples champions du monde en s’imposant 1-0 à Palerme.

Hakan Çalhanoğlu

Turquie

Barella est souvent aligné dans l’entrejeu de l’Inter par Çalhanoğlu, le capitaine de l’équipe de Turquie qui est devenu l’un des meilleurs meneurs de jeu reculés du football européen. Malgré tous ses succès accumulés en Lombardie, aussi bien à l’Inter qu’à l’AC Milan, lui non plus n’a jamais participé à une Coupe du Monde.

La Turquie a seulement atteint deux phases finales : Suisse 1954 ainsi que Corée/Japon 2002, où elle a réalisé un parcours sensationnel pour s’adjuger la troisième place. Mais depuis la première sélection de Çalhanoğlu en 2013, les Turcs ont terminé deux fois quatrièmes de leur groupe de qualification, avant de chuter en demi-finale de barrages contre le Portugal sur la route de Qatar 2022.

Alejandro Grimaldo

Espagne

Huit petits mois : c’est le délai entre la première sélection d’Alejandro Grimaldo et son titre de champion d’Europe avec l’Espagne – tout en jouant un rôle clé dans la saison d’invincibilité du Bayer Leverkusen, auteur du doublé coupe-championnat en Allemagne en 2023/24.

Le piston gauche a été convoqué pour la première fois avec la Roja en novembre 2023 : il n’a donc encore jamais disputé de match de qualification pour la Coupe du Monde. Malgré la concurrence de Marc Cucurella et d’Alejandro Balde, celui qui fêtera ses 30 ans en septembre espère forcément découvrir la scène mondiale en 2026.

Lukáš Hrádecký

Finlande

La qualification pour la Coupe du Monde 2026 n’est pas seulement un objectif personnel pour le capitaine finlandais Lukáš Hrádecký, mais aussi un objectif national. La nation nordique n’a en effet jamais disputé de phase finale, mais elle espère mettre un terme à cette absence grâce à son gardien de 35 ans.

Omniprésent en équipe nationale depuis quasiment 15 ans, Hrádecký a accumulé 97 sélections en participant notamment aux trois dernières campagnes de qualification pour le Mondial. Pourtant, malgré la présence imposante du portier du Bayer Leverkusen, la Finlande n’a jamais terminé plus haut que la troisième place lors des éliminatoires.

Jan Oblak

Slovénie

Icône de l’Atlético de Madrid, Jan Oblak est depuis longtemps considéré comme l’un des meilleurs gardiens d’Europe. Outre ses cinq trophées Zamora, qui récompensent le portier dont le ratio de buts encaissés par match est le plus faible en championnat d’Espagne, le Slovène a terminé troisième du prix The Best – Gardien de but de la FIFA 2020, avant d’être nommé Joueur de la saison 2020/21 de la Liga espagnole.

Oblak a honoré sa première sélection deux ans après la dernière participation de sa nation à la Coupe du Monde, à l’occasion d’Afrique du Sud 2010. Depuis, la Slovénie a manqué le coche de peu en barrage pour Brésil 2014, puis terminé quatrième sur le chemin de Russie 2018 puis Qatar 2022. Les Slovènes se sont toutefois qualifiés pour l’EURO 2024 (où Oblak a arrêté un penalty de Cristiano Ronaldo en huitièmes de finale), ce qui doit raviver leurs espoirs pour la Coupe du Monde 2026.

Martin Ødegaard

Norvège

S’il a seulement 26 ans, Martin Ødegaard évolue depuis déjà 10 ans au sein d’une équipe de Norvège dont il est à la fois le capitaine et l’une des sources d’inspiration, pour une nation qui attend son retour sur la scène mondiale depuis 28 ans.

Ødegaard n’a pas participé au parcours des Scandinaves dans les qualifications pour Russie 2018, où ils ont terminé à la quatrième place. Il a cependant disputé les dix matches des éliminatoires pour Qatar 2022, où la Norvège a laissé s’échapper une place en barrage lors de l’ultime journée. Désormais, accompagné de joueurs comme Erling Haaland, Oscar Bobb et Antonio Nusa, il espère franchir tous les étapes jusqu’au Mondial 2026.

Andy Robertson

Écosse

Comme l’Autriche, la Norvège et la Turquie, l’Écosse reste sur sept campagnes de qualification sans succès. Cette absence prolongée signifie que, malgré tous ses succès en club avec Liverpool, Andy Robertson n’a pas encore vécu la plus belle des compétitions mondiales.

Lors des éliminatoires pour Russie 2018, les Écossais ont seulement perdu deux matches (les seuls auxquels Robertson n’a pas participé), ce qui ne les a pas empêchés de terminer à la troisième place, à huit points de l’Angleterre (1re). Robertson a hérité du brassard de capitaine avant le début des qualifications pour Qatar 2022, où ses rêves se sont envolés après une défaite 3-1 contre l’Ukraine en demi-finale de barrage.

Tomáš Souček

République tchèque

La République tchèque est absente de la Coupe du Monde depuis 20 ans et espère vivre une nouvelle aventure mondiale en Amérique du Nord sous les ordres de son capitaine Tomáš Souček.

Le milieu de terrain de 29 ans a honoré sa première sélection à l’occasion d’un match face à la Norvège (1-1) dans les qualifications pour Russie 2018 que les Tchèques ont terminé à la troisième place. Quatre ans plus tard, Souček a parfaitement lancé les éliminatoires pour Qatar 2022 en inscrivant un triplé (contre l’Estonie), ce qu’aucun de ses compatriotes n’avait réussi dans cette compétition depuis Milan Baroš en 2009, face à Saint-Marin. Sa sélection a de nouveau terminé troisième, mais a disputé les barrages à la faveur de ses résultats en Ligue des nations, pour s’incliner finalement face à la Suède.

Andriy Yarmolenko

Ukraine

En 2025, il ne reste quasiment plus aucun footballeur actif ayant débuté sa carrière internationale dans les années 2000. C’est pourtant le cas d’Andriy Yarmolenko, la légende ukrainienne qui a honoré sa première sélection en 2009. Il reste un joueur incontournable des Jaune et Bleu, dont il tutoie les records de nombre de buts et de sélections.

À 35 ans, il a disputé pas moins de 29 matches de qualification pour la Coupe du Monde, plus six matches de barrage. C’est sur ce dernier obstacle que l’Ukraine a chuté sur la route d’Afrique du Sud 2010, de Brésil 2014 et de Qatar 2022. Les Ukrainiens détiennent le triste record d’avoir participé à cinq éditions des barrages sans en sortir vainqueur.

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