HIBAPRESS-RABAT
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le SIAM 2025, qui connait la participation de 1.500 exposants venus de 70 pays, est initié sous le thème « Agriculture et monde rural : l’eau au cœur du développement durable ».
Ce SIAM 2025 reste un Véritable carrefour des politiques agricoles, constituant un temps fort pour promouvoir les échanges, consolider les partenariats internationaux et mettre en lumière les réponses concrètes aux défis auxquels le secteur agricole est confronté.
Aussi, l’innovation et la gouvernance sont les clés d’une agriculture résiliente face aux effets du changement climatique, ont souligné, à Meknès, des experts nationaux et internationaux, lors d’un panel organisé en marge du 17ème Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM).
Nizar Baraka, de son coté, a souligné que l’innovation devait devenir le mot d’ordre pour bâtir un avenir résilient et durable. « L’innovation doit être le mot d’ordre pour l’avenir, afin de bâtir ensemble, chacun dans son domaine, un avenir résilient et durable pour nos systèmes liés à l’eau, à l’énergie et à l’alimentation », a-t-il déclaré, tout en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération internationale et régionale pour favoriser le transfert de technologies et les bonnes pratiques.
Baraka a appelé à une adaptation profonde des systèmes agricoles marocains face aux effets du changement climatique, en particulier la sécheresse récurrente qui touche le Royaume. Il a plaidé pour la création de filières agricoles à haute valeur ajoutée, misant sur des cultures adaptées, une valorisation optimale des ressources hydriques et des techniques économes en eau.
Il a aussi insisté sur l’importance d’un financement adéquat pour la réalisation de projets agricoles résilients, estimant que ce financement ne saurait être uniquement public. Il a préconisé un « éventail de solutions financières complémentaires », citant en exemple des projets financés collectivement à l’échelle territoriale.
Le ministre a également défendu une implication forte du secteur privé dans le financement des projets liés à l’eau et à l’agriculture, en raison de sa capacité à mobiliser rapidement les investissements nécessaires. Il a mis en avant les réalisations notables du Royaume dans le domaine du dessalement, citant les stations de Casablanca-Settat, Agadir et Dakhla.