ALGÉRIE: AMNESTY INTERVIENT POUR LE BLOGUEUR MERZOUG EN GRÉVE DE LA FAIM

L’affaire du blogueur algérien Merzoug Touati continue d’alimenter la presse internationale et avec lui quelques ONG de renom dont notamment Amnesty, qui se voit très intéressé du cas de cet algérien jugé arbitrairement pour des interprétations de libre expression. Seulement voilà, ce citoyen algérien est plutôt  considéré comme un « détenu d’opinion ». Rejugé en appel le 21 juin dernier, il a pris pour sept ans de prison et 50 000 dinars d’amende, justement pour les chefs d’inculpation d’ « incitation à un attroupement non armé », « intelligence avec une puissance étrangère en vue de nuire aux relations diplomatiques » et « incitation à des rassemblements et des sit-in dans des lieux publics ».

Voyant que le blogueur a écopé d’un jugement inacceptable pour des motifs inexplicables, Amnesty International a lancé hier un appel aux autorités algériennes pour la libération «immédiate et sans condition» du blogueur entré en grève de la faim depuis près d’un mois.

L’appel de l’ONG s’est adressé directement au président Bouteflika, au ministre de la Justice Tayeb Louh, et à la présidente du Conseil national des Droits de l’Homme, Fafa Benzerrouki, leur demandant d’intervenir pour la libération de Merzoug Touati.Chose qui n’aura pas de suite dans un pays ou la liberté d’expression est le dernier souci des locataires du Palais El Mouradia.