QUAND LE GÉNÉRAL DE CORPS D’ARMÉE HOUSNI BENSLIMANE RÉAPPARAÎT DE NOUVEAU: LA CAUSE

La Fondation Nationale des Musées a rendu, lundi à Rabat, un hommage posthume appuyé à l’archéologue Joudia Hassar-Benslimane à travers la pose d’une plaque commémorative éponyme au sein du Musée de l’Histoire et des Civilisations de Rabat, en présence d’un aréopage de personnalités du champ culturel national.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed El Aaraj, a affirmé que cette cérémonie constitue une reconnaissance aux efforts considérables déployés par cette personnalité pionnière en son domaine pour la promotion de la culture et du patrimoine marocains, que ce soit au niveau de la formation des jeunes générations, ou celui de sa participation aux rencontres nationales et internationales.

Le Maroc est un pays connu pour son histoire et sa civilisation riches, a ajouté le ministre, notant qu’il s’agit aujourd’hui d’une occasion pour jeter la lumière sur la contribution de la défunte à la préservation de la mémoire ancestrale du pays.

Le rêve de Mme Joudia Hassar-Benslimane consistait à permettre au Maroc de former et disposer de ses propres cadres afin de protéger, étudier, rechercher, faire connaitre et promouvoir l’archéologie et le patrimoine marocains.

Cet hommage a été marqué par la présence notamment du Général de Corps d’Armée, Hosni Benslimane, le président de la Fondation Nationale des Musées, Mehdi Qotbi, ainsi que des membres de la famille de la défunte, ses collègues et ses confrères.

Précurseur dans ce domaine, Joudia Hassar-Benslimane est à l’origine de nombreux ouvrages, articles et études traitant à la fois de l’Histoire, de l’architecture et de l’archéologie islamique, dont notamment: « L’Archéologie islamique et son apport à l’Histoire », « Tinmel: nouvelle recherche archéologique », « Habitat dans les villes: un riche patrimoine », ou encore « Les relations entre arts Mérinides et arts Nasrides ».

Au-delà de ses apports académiques, la défunte était une femme de terrain. Elle avait dirigé plusieurs campagnes de fouilles archéologiques dans différentes régions du Royaume.

Première contributrice d’une science patrimoniale inestimable pour le Royaume, elle a occupé le poste de Conservatrice du Musée Archéologique de Rabat de 1973 à 1986.

Par ailleurs, elle est la fondatrice et l’ancienne directrice de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), de 1986 à 2005.

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