LES ASSUREURS EN GUERRE CONTRE LES FRAUDES. VOICI LES PLUS FRÉQUENTES

Les assureurs ont mis en place une feuille de route qui s’étale jusqu’en 2019 pour contenir la hausse des sinistres dans la branche Automobile.

Finalement, le secteur des assurances se porte bien malgré le profit warning de Wafa Assurance qui a semé le trouble sur le marché. C’est ce qu’affirme Les Inspirations Eco, dans un article paru dans sa livraison du 17 septembre. Selon les derniers chiffres de l’ACAPS, les primes émises par le secteur au terme du 1er semestre 2018 se sont élevées à 22,5 milliards de dirhams, en hausse de 10% par rapport à la même période de l’année dernière.

Dans le détail, la branche Non Vie demeure prédominante, drainant 58% du chiffre d’affaires global du secteur avec un volume de 13,1 milliards de dirhams, soit une augmentation de 4,9% par rapport à fin juin 2017. Une performance portée essentiellement par la croissance de 5,5% de la branche Automobile, mais ralentie par la baisse de 2% des Accidents de travail et maladies professionnelles. Il ressort également du rapport un mois d’avril exceptionnel avec une croissance de 20,4% des émissions. Ce mois-ci coïncidait avec le lancement de la 11ème édition du Salon de l’automobile.

Pourtant, les opérateurs du marché sont restés en alerte. Il faut dire que la maîtrise au quotidien de la sinistralité automobile et des branches déficitaires, à l’instar de la santé et des accidents de travail a longtemps fait partie des priorités du secteur. D’ailleurs, les différentes Compagnies ont à maintes reprises soulignée l’augmentation des sinistres automobile. Une sinistralité qui s’est accrue ces dernières années, avec une fréquence des dégâts matériels oscillant entre 15 et 30% selon les compagnies, ce qui pèse sensiblement sur leur rentabilité.

Cette année, la Fédération a commandé une étude auprès du Cabinet Roland Berger. Les conclusions sont sans appel. En dix ans, les dégâts matériels liés aux accidents de la route ont été multiplié par 7. La fraude s’est ainsi développée pour devenir une quasi-industrie.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button