BRAHIM GHALI ATTEINT D’UNE GRAVE MALADIE: LA VOICI

A Alger, la mobilisation de la présidence et des Services de renseignement est à son paroxysme et pour cause, l’état de santé de Brahim Ghali, le chef du polisario s’est brusquement détérioré samedi dernier 15 septembre, au point qu’il serait transféré dans un hôpital à Alger où il sera pris en charge par l’Etat algérien.

A Alger, l’inquiétude est grande face à la perspective d’une disparition de cet homme dans l’affaire du Sahara. Celle-ci viendrait éparpiller toutes les cartes que joue l’Algérie sur ce registre et une relève prête à prendre le relais n’étant pas en vue.

La maladie de Ghali a été plusieurs fois pointée du doigt par ses opposants au sein du front. Il s’agit d’une hépatite C (VHC) ayant atteint un stade très avancé et qui s’est déjà traduite par une cirrhose du foie. Les informations sur son inaptitude physique avaient fleuri au lendemain de son élection à la tête du front.

Brahim Ghali a été « élu » secrétaire général du front polisario mais aussi président de la ( pseudo) rasd en juillet 2016. Ceci avec le score stalinien de 93,16% des voix exprimées. Brahim Ghali a alors remplacé Mohamed Abdelaziz, mort le 31 mai de la même année des suites d’une longue maladie.

Brahim Ghali est loin d’être le seul dont l’état de santé vacille dangereusement. Son «patron», le président algérien Abdelaziz Bouteflika, est tout aussi entre la vie et la mort et ce, depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013. Depuis cette date, ses apparitions sont rares, même si le régime veut absolument le maintenir vivant et en action.

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