Le FIFM inaugure une nouvelle plateforme de création et d’échange

Hibapress

Le Festival International du Film de Marrakech inaugure « Les Ateliers de l’Atlas », un nouveau programme d’aide au développement de talents d’Afrique et du Moyen-Orient.

Le Festival International du Film de Marrakech inaugure « Les Ateliers de l’Atlas », un nouveau programme d’aide au développement de talents d’Afrique et du Moyen-Orient, qui accueillera du 2 au 5 décembre plus de 150 professionnels marocains et internationaux.

Il s’agit d’un programme industrie et développement qui a pour but l’accompagnement de projets de films et de films en postproduction permettant aux réalisateurs une accélération des mises en production, une meilleure connaissance du marché et un renforcement de leur network, indiquent les organisateurs du Festival, dont la 17è édition se tiendra du 30 novembre au 8 décembre.

Entièrement dédiés au cinéma d’Afrique et du Moyen-Orient, les Ateliers de l’Atlas sont à la fois une plateforme créative et professionnelle au service des cinéastes et un lieu d’échanges entre les professionnels internationaux et les talents régionaux, ajoutent-ils dans communiqué, notant que ces Ateliers sont conçus pour accompagner les réalisateurs émergents de la région dans la préparation de leur premier, second ou troisième long métrages (fiction ou documentaire), qu’ils soient accompagnés d’un producteur ou seuls.

Pour cette première édition, 8 projets en développement et 6 films en postproduction, originaires de 9 pays, sont invités à participer aux Ateliers, précisent les organisateurs, soulignant que parmi ces 14 projets, figurent 5 films marocains, dont trois sont initiés par des femmes, sélectionnés suite à un appel à projets national auquel 50 candidatures ont été soumises.

La musique de film est à l’honneur pour cette première édition afin de sensibiliser au travail de composition de musique à l’image, relève la même source, ajoutant que l’objectif est d’encourager les réalisateurs sélectionnés à réfléchir à l’univers musical de leurs films mais aussi de susciter des collaborations artistiques régionales en présentant des compositeurs de talent.

Pendant les Ateliers, les réalisateurs bénéficieront d’une journée de consultation individuelle et sur mesure avec des professionnels qui leur apportent un regard artistique ainsi que le point de vue de l’industrie, fait savoir le communiqué, précisant que l’accompagnement prend en compte les besoins spécifiques de chaque projet dans la perspective de sa réalisation et de sa mise en production et que les réalisateurs des films en postproduction ont des consultations avec des monteurs, des compositeurs de musique de films, des vendeurs internationaux, des diffuseurs et des sélectionneurs de festival.

En parallèle de panels pour échanger sur les publics ainsi que sur la circulation des œuvres du continent africain et du Moyen-Orient, les membres du réseau NAAS (Network of Arab Alternative Screens), qui réunit 20 espaces de diffusion cinématographique dans les pays arabophones, sont invités à se réunir dans le cadre des Ateliers afin de rencontrer les professionnels présents ainsi que les porteurs de projets.

A l’issue de ces Ateliers, deux Prix seront décernés par deux jurys professionnels. Il s’agit d’un prix au développement doté de 10.000 euros pour le meilleur projet, où les différents projets seront présentés sous forme de pitch public devant un jury, et d’un Prix de 20.000 euros pour un des films en postproduction.

Ces Ateliers, qui ont également pour vocation d’explorer les questions de la distribution de films dans la région, sont réalisés en partenariat avec Netflix qui porte une attention particulière sur les talents de la région, d’Afrique au Moyen-Orient.

Voici, par ailleurs, la liste des 14 projets sélectionnés pour les Ateliers de l’Atlas au Festival international du film de Marrakech :

Les 6 films en post-production :

– « The day I ate the fish » de Aida Elkashef (Egypte) / documentaire

– « Europa » « Based on a true story » de Kivu Ruhorahoza (Rwanda) / fiction

– « C’est loin où je dois aller », de Karima Saidi (Maroc) / documentaire

– « Kilometers 60 » de Hassen Ferhani (Algérie )/ documentaire

– « Les femmes du pavillon J » de Mohamed Nadif (Maroc) / fiction

– « We are from there » de Wissam Tanios (Liban) / documentaire

Les 8 projets en développement :

– « La saison des prunes » de Rim Mejdi (Maroc) / fiction

– « Les damnés ne pleurent pas » de Fyzal Boulifa (Maroc) / fiction

– « Laundry » de Zamo Mkhwanazi (Afrique du Sud) / fiction

– « The nights still smell of gunpowder » de Inadelso Cossa (Mozambique) / documentaire

– « L’otage du fleuve » de Nicolas Sawalo Cisse (Sénégal) / fiction

– « Reines » de Yasmine Benkirane (Maroc) / fiction

– « The river runs red » de Rami Kodeih (Liban) / fiction

– « Vuta N’Kuvute (A Tug of war) » de Amil Shivji (Tanzanie) / fiction

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