Politique environnementale: le Maroc 2ème mondial

Hibapress

Le Maroc arrive deuxième dans le classement mondial de l’Index de performance du changement climatique 2019.

Derrière la Suède et devant la Lituanie, la performance du Royaume en termes de lutte contre le changement climatique est valorisée. Publié le 10 décembre et diffusé lors de la COP24 à Katowice, cet index est le fruit de la collaboration de plusieurs ONG : German Watch, The New Climate Institute ainsi que The Climate Action Network.

Le classement est défini par la performance enregistrée des différents pays dans 14 indicateurs à travers 4 catégories « émissions de gaz à effets de serre », « énergie renouvelable », « utilisation de l’énergie » et « politique climatique ». Le résultat de cet index de performance (CCPI 2019) illustre « la différence régionale dans la protection du climat et la performance des 56 pays évalués ainsi que l’Union Européenne ».

Des performances moyennes ont été enregistrée dans des pays comme la France, le Mexique, l’Allemagne ou la République Tchèque. D’autre pays ont aussi démontré « une faible performance ». Dans le bas du classement on retrouve ainsi l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis, l’Iran, la Corée, qui ont enregistré « des scores médiocres », à travers la majorité des catégories.

Stratégie récompensée

Le Maroc gagne une place au classement par rapport à CCPI de l’année dernière. Selon l’analyse produite dans ce rapport, le Royaume a « largement augmenté sa part d’énergies renouvelables lors de ces cinq dernières années » et « a augmenté de manière significative sa capacité en énergie renouvelable ». Avec la « connexion de la plus grande centrale solaire mondiale ainsi que de nombreux parcs éoliens, le pays est en voie de réaliser son objectif de 42% de capacité d’énergie renouvelable en 2020 ». De plus, « le faible taux d’émission de gaz à effets de serre » du Royaume, « combiné à sa contribution déterminée au niveau nationale ambitieuse », a grandement contribué à l’avancée du Maroc dans le classement. Cependant « plusieurs experts nationaux ont observé des retards quant à l’implémentation des politiques nationales et affirment la nécessité de développer une stratégie à long terme pour 2050 » ce qui pourrait « faire du pays un leader en termes de politique environnemental au niveau international ».

Un podium logique donc au vu de l’attention intense apportée par le Maroc à ce secteur. Le choix des énergies vertes est ancré dans un réel potentiel du pays puisqu’il compte une capacité latente éolienne de près de 25000 MV, dont près de 6000 MW seraient réalisables d’ici 2030. Le potentiel solaire est aussi gigantesque puisque l’ensoleillement atteint près de 3000 heures par an, une moyenne élevée.

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