RWANDA: 2 MILLIONS DE DOLLARS POUR LE 1er LABORATOIRE DU CLIMAT ET DES G.E.S

Le Rwanda vient de lancer le premier laboratoire régional du climat et des gaz à effet de serre afin de mesurer et de calculer les hydrofluorocarbures émises par le Rwanda et les pays de la région.

Mobilisant un investissement de plus de 2 millions dollars, ce laboratoire est doté du « système Medusa » qui permet de mesurer et d’analyser plus de 50 types de substances appauvrissant la couche d’ozone, rapporte lundi la presse locale.

Hébergé à l’Université Nationale du Rwanda (UNR), cet observatoire est le fruit d’un partenariat entre le ministère de l’environnement, le ministère de l’éducation et l’Agence rwandaise de météorologie, indique-t-on.

D’après le ministre rwandais de l’éducation, Eugene Mutimura, « ce nouveau laboratoire offrira des données précises aux décideurs politiques sur les moyens d’atténuer les effets des changements climatiques ».

Ce centre sera dirigé par des experts en sciences de l’environnement de l’Université Nationale du Rwanda, a-t-il indiqué, ajoutant que « ce projet contribuera à limiter la déforestation et son impact sur l’environnement, à contrôler les émissions de gaz à effet de serre et à réduire l’utilisation des combustibles fossiles ».

Le Rwanda est l’un des pays africains les plus vulnérables aux catastrophes naturelles dues aux effets des changements climatiques. Le pays est exposé à des catastrophes récurrentes dont notamment des pluies torrentielles, inondations, glissements de terrain et tremblements de terre.

Selon une enquête officielle publiée par le ministère de la Gestion des catastrophes, les désastres environnementaux survenues au Rwanda ont fait au moins 234 morts depuis le début de l’année 2018.

Au cours de l’année écoulée, plus de 15.200 logements et quelque 9.400 hectares de cultures ont été ravagés dans 15 districts les plus affectés par les aléas naturels, précise le même rapport.

D’après les autorités rwandaises, les désastres environnementaux survenus en 2018 ont causé, dans l’ensemble, des pertes économiques directes de 230 millions de dollars (204 milliards de francs rwandais).

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