ENRICO MACIAS SE LIVRE À LUI-MÊME : JE SUIS ISRAÉLIEN PAR CONVICTION, ALGÉRIEN PAR MES RACINES MEME SI ON NE VEUT PAS DE MOI EN ALGÉRIE ET À LA FRANCE JE DOIS LE PRINCIPAL

Enrico Macias est-il si détesté qu’on pourrait le croire ? Le chanteur Franco-algérien et juif ne partage nullement cette étiquette qu’on a voulu lui coller. Enrico entend être juste avec lui-même, avec son cœur, ses ambitions et son devoir ! C’est pour cette raison qu’il est venu aujourd’hui mettre terme à toutes les spéculations et faire valoir ce que lui impose son instinct.

Pour mieux saisir sa situation vis-à-vis de tout ce qui se trame autours de lui, Enrico s’est livré corps et âme lors d’un entretien avec Le Point sur son passé, lui qui est partagé entre plusieurs patries, notamment la France, l’Algérie et Israël.

A la question de savoir « quelle est vraiment votre patrie ? », lui qui est issu d’une culture mixte, le chanteur répond :

« Ce n’est pas pour rien que j’ai écrit « Enfants de tous pays »… Mais je dois quand même à la France le principal : le fait de m’avoir toujours soutenu et surtout permis de devenir une star de la chanson. Je me sens d’abord français mais je suis algérien par mes racines et israélien par conviction, par solidarité avec le peuple juif dont je fais partie. Je n’ai pas le droit de les laisser tomber ».

Enrico Macias, qui, selon Le Point, n’a jamais caché son soutien à Israël, ce qui lui aurait empêché de chanter dans certains pays arabes, regrette-t-il cette option ?

« Si je ne l’avais pas fait, j’aurais peut-être été encore plus en haut de l’affiche mais je ne me serais plus regardé dans une glace et cela ne m’a jamais empêché de continuer à chanter, je suis même devenu ambassadeur à l’ONU ! Certains pays m’ont boycotté mais je peux aller en Égypte, en Jordanie, en Tunisie, au Maroc. J’ai amené l’Occident en Orient et l’Orient en Occident quelque part…

Mais en Algérie, tout reste bloqué », a laissé entendre le musicien.

Et pourquoi donc ?

« Je ne peux pas vous répondre. L’attentat de Cheikh Raymond est loin mais cela reste encore gravé dans les mémoires. Ce sont les gens au pouvoir qui ne veulent pas risquer quoi que ce soit lors de ma venue. J’ai voulu plusieurs fois y retourner, cela n’a jamais abouti. Retourner chanter là-bas, à Constantine… c’est un rêve que je fais souvent ! ».

 

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