L’Argentine rend un dernier hommage à Emiliano Sala

Hibapress

Les Argentins ont rendu, samedi à Progreso, un dernier hommage au footballeur de 28 ans, Emiliano Sala, décédé le 21 janvier dans un crash d’avion au-dessus de la Manche.

Des membres de la famille, amis, émissaires de Nantes, Bordeaux et Cardiff et des habitants de Progreso, le village natal du footballeur argentin, sont venus par centaines pour se recueillir sur le cercueil du footballeur mort alors qu’il s’apprêtait à réaliser son rêve de jouer en Première League anglaise.

Des centaines d’anonymes ont convergé vers le gymnase du club local de San Martin, le premier club où Sala a joué pendant dix ans, pour jeter un dernier coup d’œil au cercueil recouvert de fleurs et d’un drapeau rouge et noir, les couleurs de San Martin.

A la fin de l’hommage, les enfants en tenue du club ont formé deux haies d’honneur vers le corbillard. Nicolas Pallois, joueur de Nantes, le frère, le père et des amis d’Emiliano Sala portaient le cercueil. Pendant plusieurs minutes, des applaudissements ont retenti, jusqu’à ce que le convoi quitte Progreso pour le Crématorium.

Depuis que le petit avion privé qui transportait le joueur entre Nantes et Cardiff a disparu le 21 janvier, les 3.000 habitants de ce village de la région de Santa Fe attendaient des nouvelles de l’enfant du pays qui a été extirpé de l’épave, avant d’être identifié, et rapatrié en Argentine vendredi.

« Emi, tu ne marcheras jamais seul »

Devant le siège du club San Martin, une banderole dit: « Emi, tu ne marcheras jamais seul », reprenant le mot d’ordre du club de Liverpool.

Marcelo Vada, son entraîneur en Argentine de 15 à 20 ans, aujourd’hui entraîneur des U17 à Bordeaux, a les yeux rougis par les larmes. « Je suis détruit. Ce n’est pas un footballeur à qui je viens rendre hommage, mais à un homme extraordinaire, un guerrier ».

« Emi c’était un peu comme mon fils, il a vécu à la maison. La veille de sa mort, se souvient-il, il m’a appelé pour m’inviter au match contre Arsenal, en me promettant de m’offrir son maillot ».

L’entraîneur de Cardiff, Neil Warnock, a fait le voyage pour présenter ses condoléances à la famille. Même s’il n’a jamais joué pour Cardiff, « c’était mon joueur, souligne-t-il, je l’avais fait signer. Nous avons eu deux ou trois conversations, et il m’avait dit qu’il marquerait les buts qui nous maintiendraient en Premier League ».

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