Daoudi réaffirme le plafonnement du prix des carburants

Hibapress

« Le plafonnement aura lieu tôt au tard » déclare le ministre délégué chargé des affaires générales, Lahcen Daoudi, lors de l’émission « Confidences de presse » le dimanche 03 mars sur 2M.

Réaffirmant sa position, le ministre affirme cependant que « le plafonnement n’est pas une solution en soit. Il s’agit d’une partie de la solution ». Selon Daoudi, «si on n’utilise que le bâton, il se brisera inéluctablement. Il ne s’agit que d’une solution temporaire afin de pouvoir négocier avec les principales entreprises concernées ».

Une décision contraire à l’avis du Conseil de la concurrence. En effet, le 15 février, le nouveau président du conseil, Driss Guerraoui avait déclaré que « les conditions requises pour mettre en œuvre des mesures temporaires dans le cadre de l’article 4 de loi sur la liberté des prix et de la concurrence ne sont pas toutes réunies dans le cadre de la demande d’avis du gouvernements ». Guerraoui avait même ajouté que « si le gouvernement opte tout de même pour le plafonnement des prix des carburants liquides, le conseil estime que ce choix ne sera pas suffisant ni judicieux d’un point de vue économique, concurrentiel et en termes de justices sociales »

Libéralisation en cause

Le ministre est aussi revenu sur la genèse du plafonnement sur les prix du carburant. « Après la libéralisation, la baisse des prix devait s’opérer naturellement du fait de la concurrence entre les opérateurs. C’est la logique économique du marché. Cependant, c’est le contraire qui s’est passé ». Pourtant, selon le conseil de la concurrence, cette problématique aurait dû être prévue et anticipée par le gouvernement à l’époque.

Le cadre du PJD esime que « les entreprises sont dans l’obligation de faire du bénéfice mais non pas au détriment des citoyens. L’idée du plafonnement est de fixer un niveau de marge maximale qui ne peut être dépassé par les opérateurs. »

Pour compenser cette anomalie, plusieurs solutions ont été proposé au ministre, notamment la mise en place d’une taxe additionnelle sur les entreprises mises en cause. Une solution inadéquate selon Lahcen Daoudi, affirmant que le marché n’est pas « dans une situation de monopole pure » et qu’une taxe uniforme et homogène pourrait « désavantager les petits acteurs du marché »

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