UNIVERSITÉ CITOYENNE : RÉCAPITULATIF DES CONFERENCES. PARTIE 1

Le bal des conférences a débuté en janvier 2019 aux campus de HEM L’Enseignant-Chercheur et Ecrivain, le Politologue Hassan Aourid, fut le premier à mettre la main à la patte, en faisant un gigantesque tour d’horizon sur «l’Histoire du Maroc de 1919 à 2019». L’écrivain a fait comprendre à l’assemblé de Casablanca que «Le progrès n’est pas linéaire, les civilisations sont mortelles, mais, elles n’émergent que par une grande idée». «Il ne s’agit pas de garantir les droits, mais de les rendre acces- sibles». Forts et profonds sont les propos tenus par l’honorable professeur de Droit Constitutionnel et de sciences politiques de l’Université Cadi Ayyad, monsieur Mohammed El Ghali, qui animait le thème «Institutions, vie politique et droits humains» devant un grand public réuni à HEM Marrakech.

Dans un pays en voie de développement, parler d’un modèle préalable de développement n’est pas chose aisée.

Cependant le conférencier Kamal El Mesbahi, économiste et professeur d’université a su nourrir l’auditoire de Fès de son savoir et de son expertise. Pour lui, il n’y a pas un modèle tout fait applicable à chaque pays. «Les contraintes intrinsèques de chaque pays ne sont pas les même dans la région», a-t-il souligné.

S’exprimant sur le thème «Le nouveau modèle de développement au Maroc : Quels préalables ?», Il a affirmé que, ce serait une hérésie économique de dire que l’on peut avoir un modèle clé en main.

Pour El Mesbahi, alors qu’un rapport de la Commission consultative de la régionalisation a parlé de la nécessité de 135 à 230 MMDH pour une régionalisation effective et un équilibre spatial, les transferts d’une partie des impôts dont l’IR aux régions nécessiteront 50 à 60 ans pour arriver à l’objectif escompté.

Toujours à Fès dans la même mouvance, s’en tenant aux dates des séminaires, le délégué général de la Fondation ‘’Abderrahim BOUABID’’, Monsieur Ali Bouabid a traité un thème qui fait couler beaucoup d’encre actuellement, à savoir «La démocratie est-elle un problème et/ou une solution pour le Maroc de demain ?» Pour lui, la loi démocratique de 2011 renforce le pouvoir du parlement. Et si pour l’instant, la constitution est loin de la perfection, le pro- blème réside dans la qualité de l’élite politique Marocaine,s’exclame-t-il, «il faudrait déconstruire le système en faisant face aux handicaps majeurs».

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