Washington ne compte pas signer « l’appel de Christchurch »

Hibapress

Les Etats-Unis ne comptent pas signer un Appel contre le terrorisme en ligne, négocié par les dirigeants de France et de Nouvelle Zélande avec les grands groupes de médias sociaux, sur fond de préoccupations américaines qu’il ne se heurte à la liberté d’expression protégée par la Constitution US.

« Bien que les Etats-Unis ne soient pas actuellement en mesure de se joindre à l’adhésion, nous continuons de soutenir les objectifs généraux représentés » par « l’Appel de Christchurch », a indiqué mercredi la Maison Blanche.

La décision intervient alors que plusieurs dirigeants du monde ont annoncé ce mercredi « L’appel à l’action de Christchurch », une initiative baptisée du nom de la ville néo-zélandaise où un extrémiste blanc a attaqué deux mosquées, une opération inspirée par la haine en ligne et diffusée sur des réseaux sociaux.

Le document appelle les gouvernements et les géants de la technologie à intensifier leurs efforts pour étudier et arrêter la diffusion de contenus préjudiciables.

Des responsables américains ont déclaré qu’ils se tenaient « aux côtés de la communauté internationale pour condamner le contenu extrémiste terroriste et violent en ligne » et qu’ils soutenaient les objectifs de l’appel de Christchurch.

Mais la Maison Blanche a déclaré dans un communiqué qu’elle « n’était pas actuellement en mesure de se joindre à l’adhésion », que les dirigeants de pays tels que l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni devraient signer.

La décision met les États-Unis en contradiction avec les entreprises de technologie américaines, y compris Facebook et Google, qui ont soutenu cet effort.

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