Le Plan climat du Maroc « dans sa phase d’achèvement »

Hibapress

Le Plan climat du Maroc, un cadre définissant la politique nationale en matière d’action climatique, est désormais « dans sa phase d’achèvement », a fait savoir, jeudi à Abidjan, la directrice du Centre de Compétences Changement Climatique du Maroc (4C Maroc), Rajae Chafil.

« Ce plan, qui est censé agréger toute la politique marocaine en termes d’actions climatiques, est entré dans sa phase d’achèvement ces derniers jours », a-t-elle dit lors du 1er dialogue structuré sur l’atteinte commune et concertée des objectifs fixés dans le cadre des « Contributions déterminées au niveau national », initiative conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).

Ce plan, a-t-elle précisé, repose sur cinq piliers majeurs. Il s’agit, selon la responsable marocaine, d’asseoir une gouvernance climatique renforcée à tous les niveaux, de renforcer la résilience face aux risques climatiques et d’accélérer la transition vers une économie sobre en carbone.

Il est aussi question, selon Mme Chafil, de renforcer les capacités humaines, technologiques et financières et, enfin, d’inscrire les territoires dans la dynamique climatique et tout faire que pour les territoires s’intègrent dans la dynamique climatique nationale.

Développant ce dernier pilier relatif à la « territorialisation des politiques climatiques », fil conducteur de la réunion d’Abidjan, la directrice du Centre 4 C a souligné qu’il préconise d’assurer le développement sobre et résilient au niveau territorial. « L’ensemble des collectivités territoriales doivent s’inscrire dans une démarche permettant d’atteindre les objectifs nationaux en matière de lutte contre les changements climatiques et donc que les efforts doivent être en premier lieu par ces collectivités », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’il importe ainsi de favoriser une appropriation au niveau territorial pour réussir l’opérationnalisation du Plan Climat national.

Par rapport au développement sobre et résilient des territoires, trois mesures « très précises » sont ainsi recommandées, a-t-elle poursuivi, indiquant qu’il s’agit en premier lieu d’instaurer les impératifs de gestion intégrée des changements climatiques dans les processus de planification.

Deuxièmement, a poursuivi Mme Chafil, il sied de généraliser l’élaboration et la mise en œuvre des plans climat régionaux (PCR) et les plans climat des villes (PCV).

Il s’agit aussi, a-t-elle enchaîné, d’améliorer la connaissance territoriale en matière de changement climatique moyennant le renforcement des compétences en vue d’aider les entités territoriales à s’acquitter de leurs engagements en termes de lutte contre les changements climatiques.

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