El Jadida: L’histoire triste d’un investisseur marocain déçu et affligé par le sort dramatique qu’a connu son projet…Entretien

Mohamed LOKHNATI 

Après trois années d’étude de projet, ainsi que les interminables démarches et procédures souvent compliquées entre l’axe El Jadida – Casablanca et Rabat, Abderrahim Laglaoui, un jeune marocain établi avec sa famille en Allemagne, croyait voir enfin le bout du tunnel.
De retour après 25 ans d’immersion, Abderrahim jubilait de joie comme un enfant, heureux et bien satisfait d’avoir investi à El Jadida, dans un projet à l’impact économique et socio-éducatif énorme pour la jeunesse de son pays et son avenir. Il s’agit du Centre de langue  » Gothi-Berlin « , une passerelle linguistique  entre l’Afrique et l’Allemagne qui constitue pour lui un challenge qu’il voulait absolument relever.
Seulement pas pour longtemps puisque l’implantation de ce projet qui lui aurait coûté une enveloppe budgétaire de plus de 500 millions de centimes et beaucoup d’autres sacrifices, n’a pas pu survivre plus de quatre mois, pour que tout bascule d’un coup vers la faillite….
– Que s’est-il passé entre temps ? Avec beaucoup d’amertume, le promoteur marocain de ce projet, Abderrahim Laglaoui, à la fois déçu et très abattu, a décidé de se confier à notre tribune, pour
jeter toutes les lumières sur le sort dramatique qu’a connu son projet,  « un nouveau-né avorté presque à son état embryonnaire, nous confia t-il  les larmes aux yeux.
– Question : Si Abderrahim,  racontez-nous un peu comment en peu de temps votre projet qui a pourtant bien démarré a soudain capoté ?
– Réponse de Abderrahom Laglaoui:  Le Centre d’enseignement de langue  » Goti Berlin d’El Jadida « , est la triste histoire d’un projet parti de la volonté de mieux contribuer aux échanges économiques et culturels entre mon pays d’origine et mon pays d’accueil qui est l’Allemagne. Agréé par le ministère de l’éducation nationale et de grandes écoles Allemandes, l’ouverture de ce Centre avec près de 15 postes d’emploi stables et un staff professoral agrégé en langue Allemande sous la férule de Mme Reggina, a démarré cette année en fanfare, enregistrant un engouement de la part des étudiants qui a dépassé toutes nos previsions dès les premiers jours du lancement des inscriptions au mois de Septembre 2018.
– Question: Et que s’est-il passé par la suite  M. Abderrahim ?
– Réponse: Tout baignait dans l’huile et la réputation du centre ne cessait de gagner bien de terrain dans toute la province d’El Jadida, mais pas pour longtemps, puisque à trois mois après, les problèmes se profilent à l’horizon, en commençant par des retards injustifiés de règlement enregistrés chez certains étudiants. Le phénomène prendra vite de l’ampleur, affectant comme une gangrène la quasi totalité des étudiants, ce qui a mal impacté mes engagements (frais de loyer, du staff professoral, échéances de crédit, etc, )…
Investigations faites, j’ai appris par les rares étudiants restés fidèls, que certains jalous du succès menaient une farouche campagne de diffamation auprès des étudiants et à l’extérieur du centre, dans le but de discréditer l’établissement et nuire à ses principes nobles qui font en réalité son véritable succès.
Le problème s’est vite compliqué prenant une autre tournure plus grave, pour toucher le staff pédagogique dont le professeur Allemand Mme Reggina, avant de se transformer en menaces par téléphone à mon encontre, allant jusqu’à traumatiser et torpiller complètement la stabilité de ma famille….
Étant dans l’impossibilité d’honorer mes lourds engagements, j’ai été contraint de fermer provisoirement le Centre  » Gothi-Berlin » et de déposer plainte contre « X », en attendant que justice soit rétablie. A plus forte raison quand ces énergumènes s’en sont pris à mes biens à Azemmour en saccageant à moult reprises mon véhicule…
Ce n’est qu’alors que je me suis rendu compte que j’ai affaire à une dangereuse « mafia » (dont j’ai pu identifier les noms ), et qui cherche par tous les moyens à me porter préjudice, dans le but de me chasser et s’accaparer mon  projet (…).
J’ai bien fait d’ailleurs de saisir les services centraux de la DGSN à Rabat de tous les faits de cette triste histoire. J’ai aussi balancé à la police tous les noms des personnes soupçonnées et j’attends avec impatience que la police et la justice marocaine dont j’ai beaucoup de confiance me donnent gain de cause.
– Question: Que comptez-vous faire à présent M. Abderrahim Laglaoui?
– Reponse: Convaincu de la justice de Dieu et celle de mon pays, je n’ai peur de personne et je n’irai nulle part. Je continuerai à batailler fort jusqu’à ce que j’obtienne gain de cause.
Affaire à suivre !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button