CAN 2019/ GUINÉE : DES REVELATIONS EXPLOSIVES DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION QUI CRIE TRAHISON CONTRE L’ENTRAÎNEUR BELGE PUL PUT. LES RACKETS, UNE RÉALITÉ !

Après la défaite du Syli national en Egypte le dimanche face aux Fennecs d’Algérie au compte des matchs des huitièmes de finales, le président de la Fédération Guinéenne de Football (féguifoot), a fait de grands déballages ce lundi 8 juillet sur l’entraineur Belge du Syli, Paul Put. Des rackets et son manque de professionnalisme sont, entre autres, des maux dénoncés par le patron du football guinéen.

Mon constat est que j’ai dit au Coach de nous dire qu’il n’a plus la main sur équipe. Deuxièmement, c’est anti-professionnel qu’un match qui se joue à 21 heures pour finir à minuit, le matin qu’on vienne nous dire que tout le staff a disparu.

 C’est du jamais vu. Où ils sont partis ? Pourquoi ils sont partis ? Et ce n’est pas nous qui avons payé leurs billets de retour. Je dis cela à l’entraineur parce que nous ne les connaissons ni d’Eve ni d’Adam alors qu’ils ont été tous payés.

 Je ne l’ai jamais vu dans l’histoire de football (…). Sa réponse ne m’a pas satisfait pour dire que lui-même qu’il n’était informé et que ces gens-là lui ont envoyé un texto à une heure du matin qu’ils vont partir malgré son insistance. Cela est un manque de respect et une irresponsabilité qui ne dit pas son nom.

 Comme c’est moi qui l’ai recruté et c’est moi encore qui décide, je ne me décourage pas et de toutes les façons, la Guinée va continuer à gagner dans le football. Il a fait des comportements sur lesquels nous ne sont pas d’accord.

C’est un entraineur qui sélectionne les joueurs. J’ai dit qu’il y a des joueurs comme Paul Pogba, Konkolè (…) qui nous ont fait qualifier. Mais à chaque fois quand on parle d’un joueur, il dit que ce joueur ne joue pas ou il vient d’avoir un club ou encore il n’a joué que deux ou trois matchs. Il a dit que Sadio Diallo joue dans une deuxième division (…).

 Jamais nous n’avons eu un staff technique que maintenant et tant d’argent mobilisé.  Il parait, je ne peux confirmer que ses membres de staff ont racketté sur les primes de match. Il y a des gens qui sont prêts à témoigner auxquels il a dit que si ces gens ne paient pas ici à Conakry, qu’ils payeront en Belgique. C’est une menace très grave, si cela s’avère vrai, il ne pourra jamais plus entrainer dans sa vie.

Je lui ai dit qu’il faut qu’il me fasse un rapport où tirer les conséquences. Les gens ont été trahis. Il m’a dit qu’il y a quelqu’un en Belgique qui a envoyé ces gens et c’est ce dernier qui prend les pourcentages.  

Deuxièmement, j’ai dit comment tu peux choisir des joueurs sans pression et le lendemain tu dis que c’est la faute au gardien. Tu amènes les joueurs, tu les boudes dans une compétition. Ce sont des choses irréfutables qu’il n’a ni la main sur l’équipe ni sur son staff. 

Il y a une vérité dans les rumeurs (…). Nous lui avons dit de faire son rapport par rapport à tout ce qui se tourne auprès de lui. Faute de quoi, nous prendrons toutes nos responsabilités.

Quand j’ai dit que j’ai vu des textos qu’il a envoyés aux gens qui sont prêts à témoigner. Nous avons dit à Paul Put que nous avons signé un contrat et l’objectif n’est pas atteint, il faut qu’il prenne ses responsabilités. Je suis sans état d’âme. Je resterai dans le football jusqu’à ma mort. Je ferai tout pour que le football guinéen soit au sommet de football africain. Paul a été l’entraineur le mieux payé, le mieux soutenu, bien logé. De l’indépendance aujourd’hui, aucun entraineur guinéen n’a eu le traitement que Paul a eu.

 Quelqu’un qui a amené plus de 17 personnes. Même l’appartement qu’il a, il n’aura pas en Europe. J’ai fait 35 ans Europe et j’y suis encore. Son appartement nous coûte 6 mille euros par mois ce qui fait 60 millions de francs guinéens par mois. Nous n’avons pas encore pris de décision mais, il y a des points qu’il a reconnus devant tous les membres du bureau exécutif (…). J’ai demandé à l’intendant si les gens de son staff n’ont pas emporté nos matériels parce que nous avons envoyé plus de trois tonnes de matériels.

 Aucune équipe n’a ces genres de matériels. Il a demandé 32 milles euros de médicament que le gouvernement a payé (…). Il faut respecter le contrat qu’on a signé. Les rackets sont une réalité, les décisions seront prises…», a-t-il expliqué.

 

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