Le regard d’une jeunesse en détresse, au centre d’un débat au Café Politis

Hibapress

Le regard d’une jeunesse en détresse, était jeudi soir, le thème d’un débat engagé par le Café Politis pour sa dernière édition de la saison, via la projection d’un documentaire-reportage tourné au sein de la prison d’Oukacha.

Ce débat, auquel ont pris part plusieurs personnalités de divers horizons, a suivi la projection du film documentaire « image entre les murs » qui présente des jeunes pensionnaires entrain de suivre des formations, assister à des ateliers sur divers sujets notamment en matière de son et d’image.

Ces formations, assurées par des spécialistes dans le domaine de l’art et de l’image, ont permis à ces jeunes de posséder quelques outils pour critiquer des films cinématographiques, avoir une relation avec le monde extérieur et repenser leur avenir avec un élan d’optimisme.

A cette occasion, le président de l’Association Marocains Pluriels, Ahmed Ghayet a indiqué que « cette jeunesse en détresse qui se retrouve dans des établissements pénitenciers dispose d’un fort potentiel et nous sommes appelés à les soutenir pour construire leurs avenir et être utiles pour la société ».

Pour sa part, la vice-présidente de l’association Squala, Catherine Barut, a fait savoir que ce documentaire, réalisé en marge du festival du film d’Oukacha, traduit le potentiel dont dispose cette jeunesse.

Elle a rappelé qu’une collaboration a été mise en place avec la chaîne 2M dans le cadre de l’émission « des histoires et des hommes » pour suivre une trentaine de jeunes formés à la critique de l’image, ajoutant que ce film a un objectif pédagogique.

Pour le cinéaste et réalisateur Hicham El Asri, regarder un film est une forme d’ouverture sur le monde et les détenus ont pu acquérir, à l’occasion de ces formations, une maîtrise d’outils pour s’ouvrir sur le monde.

Elles leur ont donné des outils pour s’investir dans le monde en les poussant vers le positif et l’agréable, ajoutant que ce résultat a été possible grâce à un travail, un acharnement et une grande passion.

Pour Fatna El Bouih, de l’association Relais Prison-Société, les jeunes détenus doivent être accompagnés pour qu’ils puissent aborder leur vie, après la prison, avec un regard optimiste.

Ces jeunes ont pu bénéficier d’ateliers et de formations dans divers domaines notamment en matière d’image, a-t-elle rappelé, soulignant la nécessité de les appuyer afin d’assurer leur réinsertion dans la société et leur participation au tissu socio-économique.

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