MAHA TAZI, UNE RESSORTISSANTE MAROCAINE DOCTEUR, CHERCHEUR ET PROFESSEUR À L’UNIVERSITÉ CONCORDIA DE MONTREAL, AGRESSÉE À L’AÉROPORT DE BARCELONE PAR DEUX MEMBRES D’UN ÉQUIPAGE DE L’EMBARQUEMENT DES BAGAGES

FR.HIBAPRESS

Dans le monde aérien ou les Sociétés des « Air «  ceci et « Air » cela cherchent catégoriquement la plus forte raison de concurrence, il ressort parfois que ces Sociétés se font prises par le temps ou par quelques problèmes qui surgissent au moindre petit pépin.

Aussi, dans ce contexte précis, on déplore avec amertume  ce dont a été victime Mme Maha Tazi, qui a choisi de prendre un vol d’Air Arabia de l’Espagne et qui nous rapporte ainsi sa mésaventure :

« Je suis ressortissante marocaine, je suis dans le monde académique étant Docteur, Chercheuse et Professeur à l’Université Concordia de Montréal et je me suis rendue en Espagne par vol d’Air Arabia pour une conférence mais, contre toute attente, j’ai été attaquée physiquement par une membre de la Société Ground Force, qui s’occupe de l’embarquement des bagages des avions espagnols, hier à Barcelone qui a aussi tenu des propos racistes a mon égard en me clamant au visage : “on va t’envoyer dans ton putain de pays”.

Je vous fait part donc de ce qui m’est arrivé.Je me suis présenté à l’aéroport de Barcelone el Prat (BCN) pour un vol à destination de Casablanca (CMN) prévu à 23:10 pour m’être présentée à l’embarquement avec une demande de réclamation suite à une agression verbale par la même personne au moment de l’enregistrement.

Motif: Un petit excédent de 2 KG de bagages que j’ai réglé en transférant le surpoids dans mon sac à main, tout en faisant remarquer l’agression verbale au membre de l’équipage qui m’a demandé de retirer le surpoids au moment de l’enregistrement et qui m’a répondu “Va, va faire une réclamation, ma tsed3ich lia rassi” (ne me casse pas la tête).

A ce moment là, deux témoins présents au moment des faits m’ont dit qu’il fallait absolument faire une réclamation et ont proposé de m’accompagner à la porte de l’embarquement pour déposer une plainte.

 

Au moment d’embarquer, nous nous sommes présentés avec l’un des témoins pour faire suite à la réclamation. La supposée-agresseur était sur place et en voyant que je tenais à porter plainte pour ce qui s’était passé durant l’enregistrement, m’a alors dit en Arabe: “si ça me chante, tu ne monteras pas dans cette avion” et j’ai répondu qu’elle n’avait pas le droit, que j’avais payé mon billet et que ce n’est pas une manière éduquée et civique de parler à des client(e)s. Elle s’est tournée vers sa collègue lui a dit en Espagnol que je l’avais insultée, puis s’est emparée violemment de mon passeport, à déchiré mon “boarding pass” et a dit que je n’allais plus monter dans l’avion. Je lui ai demandé de me rendre mon passeport tout de suite, qu’elle n’avait pas le droit de le détenir car elle n’est pas un membre de la police. J’ai essayé de reprendre mon passeport et c’est à ce moment-là que j’ai été agressée par la membre de l’équipage (avec des traces sur mes mains).

Sa collègue Espagnole a répondu que je ne monterais donc plus dans l’avion pour motif de “mauvaise attitude” (???!) et que je ferais mieux de m’acheter un nouveau billet et retourner pour de bon dans mon PUTO PAÍS (putain de pays) pour de bon.

En ce moment, j’écris de la poste de police du Terminal 1 de l’aéroport de Barcelone. Je n’ai ni information sur mon bagage, ni de preuve de boarding pass, ni un endroit pour passer la nuit, ni traitement médical.

La police a tenté de me dissuader de porter plainte contre la membre de l’équipage Espagnole (PUTO PAÍS) car je devrais revenir sur le territoire Espagnol pour la poursuivre en justice pour propos racistes et discriminatoires.

J’ai appelé le Centre d’appel d’Air Arabia, et leur ai fait part de tout ça. J’ai partagé toutes les informations sur l’agression avec les deux qui m’ont insultée. Ils m’ont dit qu’ils prennent note de tout ça, et tenteront de me rappeler demain.

Jusqu’à cette heure ci, je suis toujours coincée en Espagne sans affaires ni traitement médical. »

On considère donc que Air Arabia semble bien loin d’être entraînée  dans cette histoire et n’est responsable ni de près ni de loin dans toute cette tourmente mais bien les deux membres de la Société Ground Force, qui n’ont pas su se comporter avec sagesse avec la ressortissante Marocaine!

On voit bien que le seul fait de ne pas être un peu poli et patient avec les clients, tout peu chambouler dans le désordre et ouvrir la voie aux interminables quiproquos qui n’en finissent guère.

C’est aussi une perte de temps pour les uns tout comme pour les autres et c’est le client qui paie toujours les pots cassés car engrangé dans la brouille des paperasses administratives et les réglementations en vigueur à ses dépens, puisque la Société en litige, elle, s’en sort sans moindre retour de situation, se considérant toujours comme victime des agissements des autres, au moment ou tout le monde doit etre égal devant les faits accomplis. Toujours est-il, le client alors doit attendre sa « libération » comme pour Godot

 

 

 

 

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