L’ALGÉRIE SOLLICITERA UNE DETTE EXTÉRIEURE DÈS 2021 MAIS PAS DU FMI POUR ÉVITER LE CHAOS DE 1990

L’endettement extérieur de l’Algérie se fera uniquement auprès des Institutions Financières Internationales dont l’Algérie est membre. C’est ce qu’a affirmé le ministre des Finances, Mohamed Loukal interrogé sur cette éventualité, excluant cependant le recours au financement non conventionnel, un mode de financement qui a fait l’objet de décision de gel par le gouvernement.

En marge de l’ouverture d’une Journée d’Information sur le rôle du Barrage vert face aux Changements Climatiques, Loukal a indiqué que l’Algérie recourra à l’endettement extérieur uniquement auprès des Institutions Financières et des Banques de Développement dont elle est membre, à l’instar de la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Islamique entre autres Etablissements, contrairement à ce qui était en vigueur auparavant.

L’Algérie ne sollicitera pas le FMI, d’autant qu’elle a vécu l’expérience dans les années 90. En effet, bénéficiant d’un soutien financier du Fond Monétaire International, le pays s’est vu imposer un drastique et sévère programme d’ajustement structurel, qui est venu à bout d’une bonne partie du parc industriel national et des entreprises publiques, provoquant des dégraissages de personnels massifs.

« Après la promulgation de la loi de finances de 2020, il y aura un texte d’application qui précisera les modalités pratiques de ces financements. Cela prendra quelques mois. Ce n’est qu’à partir de 2021 qu’on peut s’attendre à une application effective de cette mesure », a précisé M. Loukal.

 

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