Trump reçoit Erdogan malgré l’opposition du Congrès

Hibapress

Le président américain Donald Trump reçoit mercredi à la Maison Blanche, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour la première fois depuis que la Turquie a lancé une offensive militaire dans le nord de la Syrie, suscitant la colère des législateurs américains des deux camps.

Trump a ouvert la voie à l’incursion turque lorsqu’il avait annoncé brusquement qu’il allait retirer les troupes américaines du nord de la Syrie après un appel téléphonique avec Erdogan début octobre.

Les membres du Congrès ont massivement condamné ces démarches de Trump et Erdogan et certains ont estimé que le président américain n’aurait pas dû accorder à son homologue turc l’honneur d’une visite à la Maison Blanche à la lumière des actions de la Turquie en Syrie.

« Nous pensons que le moment est particulièrement mal choisi pour recevoir le président Erdogan aux Etats-Unis, nous vous exhortons à retirer votre invitation », avaient écrit des élus des partis démocrate et républicains dans une lettre rendue publique lundi.

Mais bien que Trump se soit heurté à plusieurs reprises avec Erdogan, il a surtout adhéré à un partenariat avec le dirigeant turc et a maintenu son invitation à le recevoir au bureau ovale pour des entretiens bilatéraux.

« Le président est déterminé à s’engager directement dans la diplomatie, là où cela est le plus crucial », a déclaré un haut responsable de l’administration Trump au sujet de la visite. « Un engagement complet et franc est essentiel pour relever les défis auxquels cette relation est confrontée », a-t-il ajouté, cité par les médias américains

Trump a rejeté l’idée que les États-Unis ont l’obligation de protéger de manière permanente les forces kurdes, qui s’étaient alliées avec Washington pour vaincre Daech. La Turquie considère, pour sa part, les combattants kurdes comme des terroristes et que les Américains devraient mettre fin à leur partenariat avec eux.

Au cours de leurs entretiens, les deux dirigeants devraient évoquer différents sujets liés notamment à la situation en Syrie, au sort des prisonniers jihadistes ou encore à l’OTAN.

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