Le Maire de Rabat confirme le non-respect des engagement d’Alsa envers son personnel à Rabat.

Abdelkarim Mahyaoui
Dans une sortie médiatique et face à la grève exécutée par les employés de la société ALSA à Rabat , le Maire de Rabat Monsieur Mohamed Al-Siddiqui  a confirmé que la société Alsa ne respecte pas leurs engagement envers ses employès qui ont cessé de travailler pour le 3ème jour consécutif et  n’ont pas reçu leurs salaires complets. Certains d’entre -eux   déclarent qu’ils ont  touché seulement des salaires mensuels dont le montant varie  de 500 -1600 à 2400 dh contrairement à leur attentes en rappelant que la socièté lors de démarrage de son activité, en tant qu’opérateur technique, a promis un salaire de 5000dh. Chose qui n’a pas été tenue malheureusement
Par ailleurs,les employés protestants indiquent que ces   maigres salaires  restent insuffisantes  à répondre à leur besoins et leurs soucis quotidienne et ceux de  leurs enfants et leurs foyers.
 A l’époque de la société STARIO, ces mêmes  employès , en particuliers les chauffeurs, ont gagné plus de 4000 DH par mois. Contrairement actuellement après l’arrivé de la société espagnole ALSA, ils touchent seulement les traitements précitès sans connaitre la cause de ce recul, étant donné que la société d’exploitation a déjà l’habitude d’imposer ce qu’elle veut aux travailleurs au niveau de toutes ses filiales au Maroc, et tout employé ose de refuser ou même de critiquer  ses décisions injustes se trouvera à la rue , comme ce fut le cas pour les syndicalistes de sa filiale de Tanger et avant celle de Marrakech, qui avaient récemment pris position devant le siège central d’ALSA  à Rabat.
Il convient de rappeler  désormais que les cris des travailleurs n’ont trouvé aucune oreille à l’écoute. Tout le monde est sourd, du fait que la société ALSA bénéficie d’une protection absolue. Par qui ? on sait pas, sachant que toute l’opinion publique s’interroge d’où s’inspire cette société son pouvoir arrogant.
Pour le troisième jour consécutif, les travailleurs se trouvent dans l’obligation de  poursuivre leur grève pour dénoncer l’injustice dont ils ont été victimes et la pression et les contraintes qui leur sont imposées par la société espagnole ALSA, car ils croient désormais que le but du comportement d’ALSA est de tisser  des scénarios pour les démobiliser et se débarrasser d’eux sans les permettre  de leurs droits légitimes parmi lesquels se situent leurs salaires mensuels et l’exercice de  leur libertés syndicales  garantis par le Code du travail marocain.
Au vu de cette atmosphère en plein nerve , qui a fait exploser la colère de les  salariés de sa filiale  à Rabat, et face au silence des autorités responsables et des autorités locales de la capitale administrative du Royaume, et face à la persistance d’ALSA à imposer son arbitraire et son politique arrogante , l’opinion publique s’interroge sur le sort futur des travailleurs de sa filiale à la capitale économique, Casablanca, du fait de  la politique d’humeur suivie par cette société étrangère.

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