FONDATION NATIONALE DES MUSÉES : LE MUSÉE, CET « OGRE » QUE LE SIMPLE CITOYEN CRAINT. LE DÉFI DE M. QOTBI

BABA- HIBAPRESS

Lors d’une Rencontre avec la Presse hier mercredi, M. Mehdi Qotbi, président de la Fondation Nationale des Musées ( FNM) n’a pas manqué de mettre en relief les atouts sur lesquels compte sa Fondation pour mieux gérer toutes les dispositions nécessaires qui peuvent mettre en avant la meilleure portée de la nécessité des Musées dans la vie courante Marocaine

Certes, M. Qotbi est si heureux et même touché de voir venir 140.000 visiteurs visiter ses Musées en l’espace de trois mois, ce qui lui parait impressionnant, toutefois bien des alternatives restent à accomplir pour le futur à moyen et long terme

Personne ne peut lui enlever le mérite de constater que ce chiffre signifie que cette Biennale a reçu l’équivalent d’un millier de visiteurs chaque jour ouvrable et que les gens trouvaient les chemins du Musée, de la lumière et de la culture, dont notamment 65% des visiteurs sont des jeunes, tout en attestant que cette première Biennale a été saluée pour sa qualité dans le monde entier, notamment en Amérique Latine, en Europe et en Asie.

Sauf que finalement, et personne ne peut le nier, le Musée reste néanmoins un réseau d’Elite au vu de sa nature payante malgré sa gratuité le vendredi pour le public et le mercredi pour les écoliers car, la société Marocaine n’a pas et ne possède nullement un aperçu réel sur les Musées par manque surtout de communication de la part des gens de la FNM, qui doivent désormais fournir bien des efforts pour pouvoir arriver chez le simple citoyen et lui faire comprendre que le Musée n’est aucunement cet ogre qu’on craint mais c’est plutôt un Atelier ordinaire dont on ne devait pas avoir peur de visiter malgré son décor prestigieux, ses Agents de sécurité aussi nombreux et ces caméras plantées partout.

Non ! les responsables doivent trouver la solution adéquate qui puisse encourager le simple citoyen à pouvoir venir sans gène visiter un Musée et en prendre les connaissances qui s’imposent, puisqu’il fait notamment partie de notre Patrimoine et devait être largement connu du public pour qu’on puisse en tirer le maximum de profits culturels, humains, historiques…

M.Qotbi, conscient de ce que représente la communication dans ce concept précis, entend agir le plus tôt possible et, dans cette perspective, nous attendons beaucoup de ce pas à franchir et si jamais il a le courage de le poursuivre jusqu’au bout. Nous attendons pour voir

Toujours est-il, pour bien luire l’image, cette première édition, ouverte le 24 septembre, a été composée d’un volet international qui réunit 63 Artistes et Collectifs d’artistes venues de 27 pays différents, de trois Cartes Blanches consacrées à l’Art contemporain, au Cinéma et à la Littérature et d’un Focus sur l’Art urbain.

On ne peut ne pas rendre un vibrant hommage à toute l’Equipe de la FNM, qui jouit d’une crédibilité, d’une confiance et d’une volonté de fer, ne laissant rien au hasard et travaillant dans un contexte bien altruiste et de bonne conduite