ALGÉRIE : QUAND SAID BOUTEFLIKA FAIT DES RÉVÉLATIONS FRACASSANTES SUR GAID SALAH, LOUISA HANOUNE , MAKRI ET SUR L’IMBROGLIO DU 5 EME MANDAT

AGENCES

Finalement Saïd Bouteflika vient de faire des révélations qui vont secouer un peu les lectures faites jusque là autours du feu Général Gaid Salah .

En effet, Said Bouteflika accuse ouvertement l’ancien chef de l’état-major de l’ANP, le général-major feu Ahmed Gaïd Salah, sachant pertinemment que c’est ce dernier qui a poussé l’Algérie vers le 5 éme mandat :

« Mon frère Bouteflika, notre famille et moi-même étions contre le 5e mandat. C’est Gaïd Salah, qui s’est déplacé à Genève lors du séjour médicale de mon frère en Suisse, qui nous a forcé la main et obligé mon frère à se présenter pour la cinquième fois. Gaïd Salah, a rendu visite à mon frère à trois reprises : Une fois en présence de Abdelmalek Sellal, une fois de celle d’Ahmed Ouyahia et une troisième fois en ma présence, pour le pousser à annoncer sa candidature »

Le 23 mars 2019, après le retour de Abdelaziz Bouteflika de Genève en Suisse, Gaïd Salah lui a rendu visite, et lui a apporté « le discours d’adieu » qu’il devait lire pour annoncer sa démission.

Par ailleurs, Saïd Bouteflika a cité plusieurs autres chefs de partis, outre que Louisa Hanoune, qu’il avait reçus pour débattre de la situation du pays et des solutions politiques à adopter. Entre autres, il a cité Abderrazak Makri du MSP, avec qui il a eu une rencontre avant même celle avec Louisa Hanoune, tout en s’interrogeant sur le fait qu’il n’y a que cette dernière qui a été poursuivie.

Rappelons que Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des Travailleurs, avait été  condamnée à la réclusion criminelle pour, avoir rencontré Said Bouteflika et pour « des faits commis dans une enceinte militaire qualifiés par la loi de crimes de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat, faits prévus et réprimés respectivement par l’article 284 du Code de la justice militaire et les articles 77 et 78 du Code pénal », pour reprendre les termes du communiqué du Tribunal de Blida en date du 25 septembre 2019.

Et Louisa Hanoune d’expliquer : « Makri a jugé utile de faire un communiqué parce qu’il s’est entendu avec Saïd Bouteflika sur une période de transition d’une à deux années avec une prolongation du 4e mandat du président déchu. Ce n’était pas mon cas. J’avais, contrairement à lui, demandé une Assemblée constituante ».

Makri, ne sera jamais inquiété par la justice.

« Je me demande pourquoi avoir donné beaucoup plus d’intérêt à la rencontre avec Louisa Hanoune contrairement à celle avec Makri qui n’en a suscité aucun ! », s’est faussement interrogé Saïd Bouteflika, l’ancien homme fort d’Alger et faiseur d’oligarques.

 

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