CONSOMMATION: LA VOLAILLE SE VOIT POUSSER DES AILES

Les prix du poulet s’envolent pour atteindre 20 dirhams le kilogramme sur les marchés de Casablanca, grevant au passage les bourses des ménagères.

 

Un kilogramme de poulet à 20 dirhams. Du jamais vu, et pourtant. C’est la bien désagréable surprise qu’ont eue les familles casablancaises, samedi dernier, écrit Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition de ce lundi 25 décembre.

A Derb Soltane, quartier populaire de la Métropole, le poulet dit «croisé» a ainsi atteint 17 dirhams le kilogramme, sachant que les prix n’ont jamais été au-delà de 11 dirhams.

Selon un aviculteur de la région de Casablanca, , cité par le journal, la hausse des prix du poulet découle du grand froid que connaît actuellement le pays, sachant que les basses températures sont assassines pour les poussins.

Par ailleurs, la publication explique la hausse des prix par l’enchérissement des denrées composant la nourriture des poulets d’élevage, notamment le maïs et le soja dont les coûts s’envolent à l’international.

Selon Al Ahdath, le coût de revient d’un poulet d’élevage se situe actuellement entre 10 et 15 dirhams.

Selon les professionnels interrogés par Al Ahdath, le poulet pourrait encore voir son prix augmenter au-delà des tarifs actuels pour atteindre les 30 dirhams le kilogramme, à condition que la température reste stable.

Les prix des œufs risquent de connaître une hausse sans précédent. Aujourd’hui vendu à 1.20 dirham, les prix ne dépassaient pas les 90 centimes il y a quelques jours, souligne la publication.

Al Ahdath rappelle, en fin de compte, que l’organisation interprofessionnelle du secteur (FISA) a signé, avec l’Etat, un contrat-programme courant jusqu’en 2020 et dont l’une des clauses porte sur la stabilisation des prix des volailles et des œufs.

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