ÉTHIOPIE/ ÉGYPTE : LA GRANDE GUERRE DU NIL A DÉBUTÉ

HIBAPRESS-RABAT-AGENCES

Le conflit autour du fleuve du Nil vient de susciter une fois de plus la controverse qui entoure le désaccord entre l’Ethiopie et l’Egypte face à la volonté de l’Ethiopie à vouloir construire son grand barrage, ce que n’a pas accepté le général Sissi, qui vient de monter au créneau contre la décision éthiopienne au niveau meme de l’ONU

Sans toutefois hésiter pour un seul moment, l’Ethiopie a réaffirmé sa position sur son Grand Barrage de la Renaissance (GERD) par une lettre adressée au Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU), ont indiqué mardi les médias.La correspondance a été envoyée après que l’Egypte a appelé le CSNU pour la deuxième fois pour lui demander d’intervenir dans les négociations trilatérales sur le GERD.

Dans sa lettre adressée mardi au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Ethiopie a réaffirmé que son barrage sur le Nil n’était pas une menace pour la paix et la sécurité.

L’Ethiopie s’est déclarée préoccupée par la deuxième demande de l’Egypte au Conseil de Sécurité des Nations Unies après avoir interrompu les pourparlers trilatéraux sur le barrage.

Le ministre éthiopien des Affaires Etrangères, Gedu Andargachew, dans sa lettre au Conseil de Sécurité, a réaffirmé que le Grand Barrage éthiopien de la Renaissance ne causerait aucun préjudice aux pays en aval et ne constituerait pas une menace pour la paix et la sécurité.

Les mesures prises par l’Egypte visent à exercer des pressions politiques et diplomatiques sur l’Ethiopie, a rappelé M. Gedu dans sa lettre.

Il est injuste de considérer les accords de l’ère coloniale sur le Nil qui excluaient l’Ethiopie comme point de négociation, a déclaré Gedu.

Gedu a noté, par une lettre, que les négociations en cours étaient basées sur le remplissage des réservoirs du barrage, et non sur les problèmes de partage de l’eau.

L’Ethiopie a réaffirmé son engagement à poursuivre le dialogue sur la base d’une utilisation juste et raisonnable des eaux du Nil et à réaliser le barrage sans nuire aux pays en aval.

C’est à l’Egypte, qui n’a cessé d’intimider l’Ethiopie, d’assumer la responsabilité des menaces potentielles sur la paix et la sécurité concernant la construction du barrage, a expliqué Addis-Abeba au Conseil de sécurité.

 

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