LA GUERRE DU NIL ENTRE L’ÉTHIOPIE ET L’ÉGYPTE EST DÉSORMAIS ENTRE LES MAINS DE L’ONU DÈS CE LUNDI.

BABA- HIBAPRESS/RABAT

Le grand barrage de la Renaissance que construit l’Ethiopie sur le Nil a engendré une vive tension surtout entre l’Ethiopie et l’Egypte, cette dernière qui voit mal cette initiative qui semble lui porter préjudice

L’Ethiopie tente le remplissage du barrage, alors que l’Egypte conteste fermement, faisant savoir qu’il n’est point de l’intérêt de ce pays d’agir ainsi, au risque que le pays des Pharaons manquerait extrêmement d’eau, ce qui serait fatidique pour tout le pays

Toutefois, le président égyptien a annoncé hier que les trois pays concernés l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan s’étaient mis d’accord pour reporter la mise en eau de ce barrage haut de 145 M

Il est même question d’un commun accord qui précise la contrainte à prévenir toute action unilatérale, qui sera envoyé au Conseil de Sécurité de l’ONU, pour qu’il soit examiné lundi prochain

Il est clair que l’Ethiopie voit en la construction de ce barrage son développement et l’extension de son électrification, au moment ou l’Egypte et le Soudan ont peur de l’assèchement du cours du Nil, 6 000 Km,  qui reste leur unique source d’énergie tant en Eau qu’en électricité

La balle sera entre les mains de l’ONU dès ce lundi !

 

 

Un commentaire

  1. Non, moi personnellement et je pense ne pas être le seul, que l’Egypte exagère. L’Ethiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 108.386.391 d’habitants en 2018, et pour que ce pays puisse avoir la chance de donner du travail à tous ces gens et de les nourrir…il n’a aucun autre choix que de s’industrialiser, et d’irriguer ses champs! Et pour le faire il lui faut de l’énergie bon marché. Mais comme l’Ethiopie est un pays qui ne produit pas de pétrole…tout le monde comprend qu’il doit utiliser les moyens de bords pour produire de l’énergie à faible coût, (énergie solaire, éolienne, thermique, hydroélectrique même s’il faut utiliser l’eau du Nil). Et s’il ne le fait pas…le peuple sans travail, et mourant de faim se révoltera, certaines régions proclameront leur indépendance dans la violence, et dans quelques années il n’y aura plus d’Ethiopie. Vous comprenez que pour l’Ethiopie aussi c’est une question de vie ou de mort. L’énergie nucléaire pourrait arranger les choses, mais comme tout le monde le sait, l’Afrique n’y a pas droit malheureusement. Et si l’on pousse la question plus loin…les pays comme le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie…avec leur population qui n’arrête pas d’augmenter, c’est juste une question de temps avant qu’ils ne décident de construire aussi des barrages sur le Nil…que fera l’Egypte à ce moment? Les menacera-t-il de guerre, où leur fera-t-il la guerre? A moins d’avoir des moyens logistiques de l’armée, aussi avancés que celles des USA, et de l’argent illimité…il n’y arrivera pas. L’Egypte doit pacifiquement négocier et arrêter de croire que cette eau lui appartient de droit, grâce a des traités coloniaux qu’aucun africain n’a signé. Il est claire que l’Egypte à aussi besoins de cette eau…mais elle va devoir apprendre a partager et accepter de réduire sa part de lion…si non ça risque de mener à la guerre, dont les seuls bénéficiaires seront les fabricants et les vendeurs d’armes. Une guerre qui appauvrira encore plus l’Afrique. L’Egypte s’imagine qu’il lui suffirait d’envoyer une équipe de commandos suicides, ou un missile bien placer pour détruire le barrage et tout rentre dans l’ordre. De 1 ce n’est pas évident que ça réussisse, et de deux…même si ça réussi, l’Ethiopie et tous les autres pays ou passe le Nil pourraient, rien que pour punir l’Egypte, décider de détourner tous les petits ruisseaux et petits fleuves qui se rejoignent pour faire le Nil, et canaliser tout cette eau pour irriguer leur champs…ça ne demande pas tellement de moyens et l’Egypte le sentirait passer. Donc il faut négocier, non pas juste pour négocier, en ayant déjà son plan dans la tête…mais négocier pour faire avancer le projet.

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