BRUXELLES/LE G5 AVEC LE MAROC, L’ALGERIE ABSENTE: LE POURQUOI!

À Bruxelles, les Réunions et autres discussions au profit du G5 Sahel vont bon train, avec des projets de solutions sur le terrain et d’autres de caractère financier auquel ont adhéré plusieurs pays européens. Si le problème du Sahel est d’une importance capitale pour toute la Région, n’en demeure pas moins qu’un pays des plus concernés est loin de répondre à toutes les suggestions qui se placent sur la table des négociations .Ce pays qui se veut être un soi-disant défenseur de la Loi internationale et se dit vouer à contrer tout ce qui est terrorisme et extrémisme, n’est pas prêt, aujourd’hui, de s’aligner auprès de ses pairs africains pour la défense du territoire du Sahel contre tout le mal qui y sévit. Ce pays « refuseur » n’est autre que l’Algérie, ce pays qui se case toujours hors norme comme pour le cas de la Syrie ou son ministre Laamamra y est allé au moment ou Assad tuait les enfants au chimique, et bien d’autres situations extra-politiques. Aujourd’hui encore, Alger refuse de prêter main-forte à une guerre qui se déroule pourtant à ses frontières. Pour les médias algériens, qui se réfèrent à des sources officielles, ce refus découle du «principe», érigé au rang de «doctrine», de non-engagement de ses troupes à l’extérieur de ses frontières. Un alibi qui ne tient pas debout, quand on sait que la plupart des terroristes qui sillonnent la Libye, la Tunisie, les pays du Sahel…ont leurs bases en Algérie et sont protégés par les Colonels de Gaid Salah et Aqmi n’en est qu’un petit maillon, ajouté aux terroristes du polisario, qui furent souvent interceptés ici et là. Aussi, le seul pays qui n’a pas failli à ses engagements avec ses frères du Sahel fut le Maroc, qui continue de soutenir toutes les initiatives plausibles pour la Paix, la sérénité, le Développement et la Dignité de l’Afrique. L’Algérie, qui gère les petits calculs, ne fini que…seul et esseulée, sur l’échiquier Continental, Européen et mondial.