AFFAIRE BOUACHRINE: LE SYNDICAT MET EN GARDE

Une source de la police affirme, que la cause de l’incursion soudaine du siège du journal ‘Akhbar Al Youm ‘, est dû aux doutes des responsables, que l’ordinateur et le téléphone portable du journaliste Taoufik Bouachrine, contiennent des vidéos de certaines plaignantes, ce qui a poussé les policiers à les confisquer, pour s’assurer de la validité des plaintes déposées. Les mêmes sources affirment que les clés du siège du journal ont été remises, dès la confiscation de l’ordinateur et le portable à l’intéressé. Il est prévu que le journaliste soit différé aujourd’hui devant le juge d’instruction, après le prolongement de la garde à vue de 24 h supplémentaire pour des plaintes d’agressions sexuelles déposées, auprès du Parquet Général, selon le communiqué du Procureur Général de Casablanca, et dont il s’est avéré que certains, concernent des journalistes. Aussi et après la diffusion de l’arrestation du journaliste Taoufik Bouachrine, des confrères ont écrits sur les réseaux sociaux un hachtag ‘La presse….ce n’est pas un crime’. De son côté, le Syndicat National de la Presse a appelé les autorités à rester à distance égale, et de ne pas impliquer les journalistes dans les règlements de comptes entre les ailes rivales dans les centres de pouvoir.