ALGÉRIE : OUYAHYA, L’EX MINISTRE D’ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, AVOUE AVOIR REÇU 06 LINGOTS D’OR DES ÉMIRS DU GOLFE. UNE DÉMONSTRATION DU CLAN CHENAGRIHA POUR CELUI DE TAOUFIQ,NEZAR,TARTAG ET…SAID BOUTEFLIKA

HIBAPRESS-RABAT-AGENCES

L’Algérie de l’ère Bouteflika est-elle plus corruptible que celle « gouverné » par Tebboune ? Il se peut que pour le moment on veut, à tout prix, à vouloir mettre à nue toutes les bévues préconisées par les responsables, ministres et grandes personnalités de l’entourage de Bouteflika qui sont en prison et qu’on juge actuellement à tour de role

Après le retour en Algérie du général en retraite Khaled Nezar et la relaxation pour une part de Said Bouteflika, Taoufiq et Tartag, l’autre clan du général Chenagriha actuel chef adjoint de l’armée tente de leur montrer de quel boit il se chauffe en mettant sur scène le jugement de leur ancien ministre Ouyahya, qui s’est mis dans de beaux draps étant ministre

Dans ce vrai film d’épouvante, dimanche dernier 10 janvier, lors du procès en appel des affaires de montage automobile et du financement occulte de la campagne électorale du cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé avoir reçu une grande quantité d’or de la part d’émirs de pays du Golfe. Un «présent» offert en contrepartie de parties de chasse dans la steppe et le désert algérien.

Tenu de s’expliquer sur la présence de 600 millions de dinars (3,7 millions d’euros) dans ses comptes bancaires, l’ancien Premier ministre a eu la réponse suivante:

«J’ai reçu ces lingots d’or de la part des émirs du Golfe qui viennent chasser en Algérie. Comme tous les responsables, je les ai proposés à la Banque d’Algérie qui a refusé de les prendre. Je les ai alors vendus au marché noir pour 350 millions de dinars. Cet argent n’a rien à voir avec ma fonction de Premier ministre. Je ne suis pas fou au point de mettre l’argent de la corruption sur mes comptes bancaires», a-t-il expliqué au juge.

À entendre Ahmed Ouyahia, l’opération s’assimilait davantage à un échange de bons procédés qu’à de la corruption.

 

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