HYSTÉRIQUE ALGÉRIE: UN CHERCHEUR ALGÉRIEN DÉMASQUE LA DICTATURE FORCENÉE DE L’ARMÉE SUR TOUS LES MÉDIAS, LE CORPS DE LA JUSTICE ET MENACE LE PEUPLE DE PRISON ET DE TORTURES

HIBAPRESS-RABAT-AGENCES

En réaction à une « pseudo-interview » qui « s’apparente plus à un tract de propagande qu’à un travail de journaliste » que le ministre algérien de la Communication et porte-parole du gouvernement avait donné récemment à un quotidien algérien privé, le chercheur algérien Djidjeli Nacer rappelle « la véritable crise frisant l’hystérie » qui avait frappé les dirigeants algériens quand le Parlement Européen avait dénoncé il n’y a pas si longtemps le non-respect des Droits de l’Homme dans leur pays.
« En dehors de la confusion que font nos dirigeants entre Parlement et Commission Européenne, de l’éternelle rhétorique du « danger extérieur » qui nous guette, des pays qui nous « jalousent », Djidjeli se demande : « Qu’en est-il réellement des Droits de l’Homme dans mon pays? », si ce n’est:

Censure d’internet, fermeture de médias et des journaux en ligne, médias publics, télévisions, radios complètement verrouillés, le plus souvent sans aucune décision de justice avec comme principal chef d’accusation avoir déplu au pouvoir en place.

A part les communiqués dithyrambiques louant la pertinence des actions du pouvoir en place et la vigilance de l’armée populaire nationale, Djidjeli dit lancer un défi à quiconque de trouver la moindre opinion contraire à la feuille de route tracée par le pouvoir.

Le nettoyage est parfait, invités triés sur le volet, journalistes ronronnant et complaisant, une véritable glaciation a figé les rédactions.

Tout en relevant que la peur plane dorénavant sur les rédactions, Djidjeli estime que même la presse privée, jadis espace de liberté, tétanisée par les menaces financières qui pèsent sur elle, a fini par s’auto-censurer et rentrer dans les rangs.

La menace d’arrêter par simple fait du prince, l’octroi de la publicité étatique à un journal qui ne plait pas, véritable arme de dissuasion massive a eu raison des plus récalcitrants. Le paysage médiatique s’est complètement figé.

D’autre part, les citoyens sont tenus de se tenir tranquille à l’approche de l’anniversaire du déclenchement du Hirak et tout un chacun qui aurait l’idée saugrenue de vouloir manifester, est avertis de ce qui l’attend, puisqu’un haut responsable a récemment repris dans le détail une série d’articles du code pénal avec les peines de prison, les amendes qui attendent tout citoyen qui voudrait user de son droit constitutionnel de manifester pacifiquement.

 

 

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