AFFAIRE SOULEIMANE RAISSOUNI: LA VIVE RÉACTION DES USA ET CELLE EXPLICATIVE DU PROCUREUR DU ROI MAROCAIN

BABA-HIBAPRESS-RABAT-COMMUNIQUÉ

L’Affaire du journaliste Souleimane Raissouni n’a pas encore fini de soulever des observations variées même si la Justice Marocaine a fait valoir sa vérité à elle dans cet épineux dossier très suivi par des Instances étrangères

Il s’avère donc que meme les USA à travers son ministre des Affaires Etrangères Blink aurait suggéré à notre ministre des Affaires Etrangères Nasser Bourita, lors de leur rencontre à Rome, de s’occuper dans les meilleures conditions de ce dossier qui, toujours selon les USA, peut noircir l’image du Maroc auprès des Démocrates qui verraient là une mauvaise interprétation du sujet et une atteinte à la personne de Raissouni dans le cadre des Droits à l’expression et du Droit à la liberté de la Presse

D’aucun est allé encore plus loin en prétendant que les américains et leur présidence sont mécontents de ce jugement qui paraissait à leurs yeux comme non équitable

Certains observateurs estiment que la façon « maladroite » avec laquelle fut traité ce dossier peut nuire aux relations du Maroc avec son meilleur allié les USA, qui ne peut « tolérer » que Raissouni soit « malmené » de la sorte

Toujours est-il, le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca semble vouloir mettre au clair ce quiproquo en affirmant, avant hier lundi, que la justice Marocaine a réuni toutes conditions garantissant un procès équitable au détenu Soulaimane Raissouni, en dépit de sa position négative aux côtés de sa défense qui ont choisi d’entraver le procès au lieu de la poursuite des procédures comme l’exige la loi.

Cette déclaration du Procureur général du Roi intervient en réaction aux allégations véhiculées par la soi-disant « Instance de soutien à Soulaimane Raissouni » et des commentaires diffusés sur certains réseaux sociaux et sites internet au sujet du verdict prononcé à l’encontre du mis en cause et sa prétendue détention arbitraire pendant 8 mois pour ses opinions dans la presse, sans être inculpé, de la violation de son droit à la présomption d’innocence, du rejet de ses demandes et plaidoyers et de son absence forcée lors du procès sans la présence de sa défense.

Le Parquet souligne que contrairement à ces allégations, le prévenu est poursuivi pour des délits liés au droit commun qui n’ont aucun lien avec son travail de journaliste, et dont il a été informé et y a répondu en présence de sa défense depuis sa première comparution devant le Juge d’Instruction le 25 mai 2020.

La décision de la mise en détention provisoire du mis en cause a été prise par le Juge d’Instruction conformément à la loi, sa défense avait, lors de la phase d’instruction préparatoire, préalablement exercé son droit de recours devant la Chambre Correctionnelle à trois reprises.

Cependant, le non-respect des décisions du tribunal et l’exercice des recours judiciaires à leur égard, en cherchant à perturber le déroulement du procès et en imposant la politique du fait accompli représentent un mépris des décisions du tribunal et une atteinte à son indépendance.

Les commentaires visant les jugements se font après leur publication et non avant, afin d’éviter les contre-vérités pouvant résulter de l’affaire, et qui ne peuvent s’expliquer que par une tentative d’influencer le tribunal.

Aujourd’hui, il serait temps de bien étudier à sa juste valeur ce Dossier pour ne point mettre l’image du Maroc et sa crédibilité en jeu, devant le parterre international qui attend toujours pareilles circonstances pour vouloir apporter préjudice au Royaume. Il serait question que lors de la rencontre Blink-Bourita, le chef de la diplomatie américaine aurait lancé sur son tweeter une certaine notation visant ce dossier de Raissouni qui doit être « pris en meilleure considération par le Maroc »

 

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