CNDH : La forte participation, un gage de renforcement des droits des Marocains

Hibapress

La hausse du taux de participation lors des élections du 8 septembre est un gage de renforcement des droits des Marocains, a affirmé le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH).

Le Conseil a relevé dans un rapport relatif aux observations préliminaires de ce scrutin, présenté jeudi à Rabat par sa présidente, Amina Bouayach, que les nouvelles dispositions juridiques régissant le scrutin de 2021 ont contribué à l’élargissement de la représentation politique de la société, à travers le quotient électoral, au renforcement de la participation de la femme via les listes régionales et à l’augmentation de la participation aux élections en organisant trois scrutins le même jour en dépit du contexte lié à la situation pandémique.

Le Conseil constate, dans le cadre de son suivi de certaines opérations d’observation citoyennes de ces élections, l’élargissement du spectre de participation des citoyens à travers les réseaux sociaux et l’émergence d’une série d’initiatives citoyennes ayant créé des plateformes d’interaction au sujet des programmes électoraux des partis en lice politiques.

Le CNDH a également remarqué un accroissement des candidatures pour les échéances de 2021 par rapport aux précédentes échéances, ainsi que l’augmentation des candidatures des jeunes. Il a aussi observé un taux important de candidatures de membres sortants avec plus de 66 % pour les élections des membres de la chambre des représentants alors que pour 40% des circonscriptions, il s’agit de candidats arrivés au terme de leur mandat.

Le Conseil a fait observer que les indices concernant la présence de la femme lors de ces trois scrutins révèlent la persistance du décalage entre un arsenal juridique développé et la mentalité de la société.

Alors que les mécanismes juridiques ont renforcés la participation de la femme dans la vie politique (listes régionales des femmes pour les législatives et des listes consacrées aux femmes pour les élections locales), l’effet de la loi sur l’amélioration de la présence politique de la femme dans la société demeure limité, relève-t-on.

Ayant remarqué que plusieurs partis traitent de la question de la justice spatiale comme simple mesure, le Conseil insiste sur l’importance de prendre en considération les unités spatiales dans la création de la richesse, le renforcement des droits et la garantie de l’égalité des chances et de l’équité entre tous.

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